Le CETA, l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, entre officiellement en vigueur aujourd'hui, jeudi 21 septembre. Il n’y a pas encore d’approbation officielle, car les États membres européens et la Cour de justice européenne peuvent encore bloquer partiellement le traité.
Même si le CETA a suscité une résistance considérable, les opposants n’ont pas pu empêcher l’entrée en vigueur du traité pour l’instant. Officiellement, le Parlement européen doit encore donner son approbation. En raison du caractère sensible du traité, la Commission européenne a décidé que chaque État membre pourrait participer à la décision séparément.
Si un État membre vote contre, une partie du traité peut être contrecarrée ou modifiée. Aux Pays-Bas, le Sénat et la Chambre des représentants doivent encore se pencher sur la question.
Stimuler le commerce
Le but de l'accord commercial est de simplifier les échanges commerciaux entre le Canada et l'Europe. Cela signifie que les exportateurs ne doivent plus payer de droits de douane. Les entreprises européennes peuvent également s'inscrire aux appels d'offres gouvernementaux au Canada. Le ministre Ploumen avait annoncé précédemment que le CETA pourrait générer des centaines de millions d'euros par an pour les Pays-Bas.
On estime qu'environ 95 % du traité entrera en vigueur aujourd'hui. Les États membres européens doivent encore apporter une réponse définitive sur un certain nombre de questions, telles que les investissements mutuels et les participations dans les entreprises des uns et des autres.
Partisans et opposants
Le secteur agricole n’échappera certainement pas aux conséquences du CETA. Il y a à la fois des partisans et des opposants. Les exportateurs européens de fromage semblent enthousiastes à l'idée d'accéder au marché canadien. Cependant, le secteur de la viande craint de devoir concurrencer la viande « bon marché » du Canada.
Les écologistes voient principalement les émissions supplémentaires de CO2 dues aux longues distances de transport.
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