Les exportations vers la Chine en 2017 ne sont plus ce qu'elles étaient l'année dernière. La demande ne devrait pas reprendre en 2018. Pourquoi pas?
Le cheptel chinois de truies enregistrera en 2018 des chiffres de croissance pour la première fois en 6 ans, s'attend le ministère américain de l'Agriculture (USDA). Entre 2012 et 2017, le cheptel porcin a diminué de 55 millions pour atteindre environ 420 millions de porcs. En 2018, une croissance de 27 porcs et truies est attendue. Selon l'USDA, le cycle du porc en Chine passe de la contraction à la croissance.
Les intégrations se multiplient
Les plus grandes intégrations porcines en particulier stimulent la croissance. Le déclin des « fermes de basse-cour » se poursuit alors que le gouvernement chinois continue de renforcer les réglementations environnementales. En 2018, la croissance des intégrations a pour la première fois dépassé le déclin des fermes de basse-cour.
Les ambitions de croissance sont portées par les bons prix du porc. En 2016, le prix du porc en Chine était historiquement élevé. À son apogée (juillet 2016), la cotation du porc vivant s'élevait à 2,83 € le kilo. Parfois, la marge dépassait même 100 dollars par porc. Fin septembre, les prix sont plus modérés, avec une cotation de 1,88 € le kilo.
Moins d'importations
L'USDA s'attend à ce que la Chine importe 2018 million de tonnes de porc en 1,60. Par rapport à l’année record 2016, cela représente une diminution de 23 %. La lutte mutuelle pour prendre pied se déroulera principalement entre l’Europe, les États-Unis et le Canada. Le niveau du prix du porc détermine la répartition des volumes.