À l'intérieur : marché laitier

Collision des prix du lait, intervention et FrieslandCampina

19 Octobre 2017 -Herma van den Pol

Un commerce vivant. Les vacances le garantissent traditionnellement. Cette année, il vaudrait mieux parler de conversations animées, car le commerce est difficile. Les événements entourant l'intervention, une lettre de FrieslandCampina et le prix élevé du lait ont mis le marché en échec et mat.

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Les succès passés ne fournissent aucune garantie pour l’avenir. Cependant, la dernière fois que FrieslandCampina a demandé par lettre à ses membres de se détendre, cela n'a pas été un succès du tout. Cette méthode est désormais utilisée pour éviter une production accrue de lait au premier semestre 2018. Cela se produit sous l’égide du phosphate, mais ici, cela entre en conflit. Le phosphate est comptabilisé dans le fumier et se fait sur une base annuelle. Le prix du lait est un instrument mensuel. 

Le phosphate entre en conflit avec le prix du lait

Les derniers litres rapportent-ils de l'argent ?
Le laitier dit 2 choses. D'un côté, ils pointent les conséquences de l'obtention d'une nouvelle dérogation, mais de l'autre, il y a la valorisation du lait. Cette dernière a fait bouger les langues sur le marché. Il est certain que la plus grande entreprise laitière dispose d’une capacité de transformation suffisante, mais la question est de savoir si les litres supplémentaires généreront également de l’argent.

Ces inquiétudes sont justifiées, car le prix du lait et le marché quotidien vont devenir de plus en plus divergents vers la fin octobre. C'est le prix du lait environ 40€ les 100 kilos. La valeur que représente le lait, basée sur le fromage, se situe plutôt autour de 32 à 33 euros pour 100 kilos. Cela montre un écart de 7 à 8 €. Le prix spot néerlandais pour la semaine 42 est de 35,75 € pour 100 kilos de lait, livré à 4,4 % de matière grasse. Le sud de l'Allemagne cite 37 € pour 100 kilos et le nord 36,50 € pour 100 kilos de lait.  

Qu'est-ce qui a libéré l'Anuga ?
Que s'est-il passé après l'Anuga ? Plus de lait redevient disponible. Aux Pays-Bas, mais aussi Allemagne et France écrivez des nombres verts. Pour la première semaine d'octobre, ils affichent une augmentation de 3,3% par rapport à 1 an plus tôt. Il était possible de rattraper son retard sur les foires et cela n'améliorait pas l'humeur des gens.

Il y a eu une discussion sur les développements à Bruxelles. Que fera le commissaire européen Phil Hogan avec le programme d'intervention sur le lait en poudre ? Y aura-t-il un prix inférieur ou optera-t-il pour un système d'appel d'offres ? Et qu’adviendra-t-il des 400.000 XNUMX tonnes de lait écrémé en poudre issues de l’intervention ? Un acteur du secteur de l'alimentation des veaux indique ne pas s'attendre à de tels volumes.

La filière veau n’a pas d’appétit pour le lait en poudre

De toute façon, très peu de lait en poudre est aujourd’hui utilisé dans les recettes. Ce chiffre peut être porté à 100.000 XNUMX tonnes, mais à des prix défiant toute concurrence. Ensuite, il suffit de ranger le produit comme aliment pour porcs ? Pendant ce temps, les Américains craignent la décision de vendre leurs produits au Mexique. Un marché vital pour la vente de lait en poudre américain.

Le marché comprend qu'une intervention à un prix du lait d'environ 40 euros est inexplicable. Cependant, l’incertitude quant au déroulement de l’intervention est un mauvais timing. Les acheteurs ont adopté une attitude apathique sur presque tous les fronts. Même si les choses ne vont pas très bien, le lait écrémé concentré donne de meilleurs résultats. Cela coûte 1.300 XNUMX euros par tonne de matière sèche départ usine. 

Soutien des prix du lait
Un élément de soutien est que plusieurs parties se sont couvertes lorsque les prix étaient élevés. Actuellement, il n’est plus possible d’atteindre des prix aussi élevés et les prix s’effondrent chaque jour. Par exemple, le marché à terme a dû renoncer à plus de 18 € la tonne pour le contrat de décembre du mercredi 19 octobre au jeudi 100 octobre. Le citation d'ouverture à partir du 19 octobre : 4.900 565 € la tonne. ZuivelNL a abaissé le prix à 100 € les 45 kilos, mais le marché actuel parle déjà de prix plus bas. D'autres actions sont prévues à partir de la semaine 5,78. Le prix de la crème s'élève à XNUMX euros par kg départ usine. 

Le fromage n'a pas non plus survécu à l'Anuga indemne. Les chiffres de l'offre plus élevés se sont traduits par une plus grande quantité de fromage, tandis qu'un taux de change du dollar de 1,17 € à 1,18 € joue contre les exportations. En Allemagne, le prix est tombé de 3,30 à 3,55 euros le kilo. Le stock est décrit comme normal. Cela cache le fait que le film est proposé en Allemagne à 2,80 euros le kilo et qu'aux Pays-Bas, le prix est légèrement inférieur à 3 euros. La mozzarella est encore plus durement touchée et tombe à 2,75 € le kilo.

Les producteurs vont-ils se tourner vers le cheddar ?

Appel d'offres turc
Il n’y a que de bonnes nouvelles pour le cheddar. Cela se présente sous la forme d’un appel d’offres turc. On parle de 2.000 XNUMX tonnes, ce qui est logique en Angleterre et en Irlande.

De plus, l’hiver approche pour les Irlandais, ce qui signifie moins de lait. On s'attend à ce que les producteurs se tournent vers le cheddar, qui laisse la place à la mozzarella. 

Pour autant que l'on puisse le déterminer, les contrats du dernier trimestre ont été couverts. Ce qui signifie que les transformateurs ont fait bon usage des cotations plus élevées. Les choses vont devenir plus difficiles au premier trimestre 2018, même si les premiers rapports ne sont pas encore dramatiquement mauvais. En partie aidé par les niveaux de prix élevés.

Toutefois, les évolutions décrites présentent un danger, car elles pourraient entraîner une baisse des prix. Cela rend plus probable un arrêt de FrieslandCampina, ce qui signifie que tout n’est pas perdu. Un autre problème reste la dérogation. Ce sont deux arguments pour garder la tête froide.

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