La séparation entre l’Europe et le Royaume-Uni ressemble peu à un divorce éclair. Les Britanniques restent vagues sur le montant du divorce à payer et l’Europe n’aime pas cela. Cela est devenu évident aujourd’hui, vendredi 20 octobre, lors d’une réunion du sommet européen à Bruxelles.
La Première ministre britannique Theresa May ne veut pas révéler le montant que le Royaume-Uni mettra à disposition pour acheter sa liberté. Bruxelles veut d'abord connaître un montant avant de discuter des proportions futures. Les deux parties ne cèdent pas, ce qui conduit les négociations à une impasse.
L'Europe veut plus de clarté
Selon le négociateur européen Michel Barnier, l'Europe veut d'abord de la clarté sur les droits civils et les règlements financiers. Ce n’est qu’à ce moment-là que Barnier veut parler d’une future relation (commerciale). À son arrivée à Bruxelles, May a assuré que les citoyens européens pourront continuer à travailler au Royaume-Uni, même après le Brexit. May ne veut cependant pas mentionner le montant du divorce.
Les négociations sur les futures relations commerciales ont donc été suspendues. Initialement, l’intention était que le Brexit entre dans la phase suivante après aujourd’hui. Les négociations devraient reprendre au plus tôt à la fin de cette année. L’Europe et le Royaume-Uni conviennent que de nouveaux retards ne sont pas souhaitables.
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