S’il n’en tenait qu’à la France et à l’Allemagne, les agriculteurs auraient encore 3 à 5 ans pour s’habituer à une méthode qui n’utilise pas de glyphosate. Le ministre français de l'Ecologie a fait une déclaration claire à la presse. L’Allemagne partage ce point de vue. Les 2 pays peuvent faire ou défaire une licence.
La situation en matière de renouvellement de licence pour le glyphosate semble sombre. Les émotions sont vives dans le débat. Les organisations environnementales préféreraient voir cet herbicide disparaître immédiatement. Les entrepreneurs et défenseurs de l’agriculture prêchent l’histoire selon laquelle, avec l’aide du glyphosate, il faudra considérablement moins travailler les sols. Cela présente de nombreux avantages pour l’homme et l’environnement. La politique européenne a le dernier mot. Leur opinion est de plus en plus claire.
La commission de l'environnement est claire
Le jeudi 19 octobre voté la commission de l'environnement du Parlement européen (PE) est déjà contre une prolongation de 5 ou 10 ans. Ils plaident pour une prolongation jusqu’en 2021 ; 39 voix pour, 9 contre et 10 abstentions. La Commission européenne (CE) votera sur l'admission le mercredi 25 octobre. Contrairement à la commission de l'environnement, elles ont un pouvoir contraignant.
3, 5 ou 7 ans
Plus de 12 États membres sont favorables au renouvellement de la licence du glyphosate dans l'UE. Toutefois, l'Allemagne et la France représentent le plus grand groupe d'Européens. Leurs opinions ont donc plus de poids que celles des Pays-Bas ou du Danemark. Dans une interview à la radio française RTL Nicolas Hulot, ministre de l'Ecologie, a déclaré qu'une prolongation de 3 à 5 ans est envisageable. Il en utilise 5 au maximum. Selon lui, 3 ans suffisent également. En attendant, le secteur peut étudier des alternatives. Le ministre français de l'Agriculture, Stéphane Travert, est favorable à une prolongation de 5 à 7 ans.
la politique allemande
Selon le journal allemand Tagesspiegel, l'opinion allemande rejoint celle de la France. Le ministre de l'Agriculture Christian Schmidt est favorable à une prolongation de 2 à 3 ans. La position allemande est actuellement discutée au sein des ministères allemands de l'Économie et de l'Environnement. Nos voisins de l'Est doivent également composer avec les « Verts » au sein de leur nouveau parlement. Ils sont candidats au poste ministériel chargé de l'environnement. S’ils arrivent au pouvoir, un vent complètement différent soufflera sur la politique nationale allemande.
Bataille non livrée
Mercredi prochain, le 25 octobre, un oui ou un non clair devrait se faire entendre. Si cela ne se produit pas, la licence sera prolongée de 10 ans par la Commission européenne. On s'attend à ce que 16 États membres ne donnent pas d'évaluation claire. Cela représente 65% de la population européenne et 12 personnes se sont déjà prononcées.
Un oui ou un non catégorique de la part de la France et de l’Allemagne pourrait donner une issue différente. S’il n’y a pas de majorité écrasante, la Commission prendra sa propre décision. Le commissaire européen Vytenis Andriukaitis est clair à ce sujet. Cela signifie qu’une sécurité pendant 10 ans est encore possible.
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Ceci est une réponse à cet article :
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@moi... quelle est l'alternative ? Moins de production à un prix plus élevé vous semblerait-il une bonne alternative ? plus de travail manuel signifie une augmentation d’échelle plus lente. est-ce une mauvaise perspective ?