Le Parlement européen (PE) a voté mardi 24 octobre le renouvellement de l'autorisation du glyphosate. L'herbicide bénéficie d'une prolongation de 5 ans, alors que 10 ans étaient nécessaires. Les États membres voteront finalement sur la décision le 25 octobre.
Le dossier du glyphosate est un sujet brûlant à Bruxelles. En partie parce que le débat s’intensifie entre les défenseurs et les organisations environnementales, qui s’y opposent totalement. Le signal envoyé par le PE est clair. Le glyphosate est en retard de 1 à 0, ce qui signifie que l'innovation en faveur d'alternatives « vertes » doit s'accélérer. Le problème, cependant, est que ces mesures sont difficilement disponibles ou sont contrecarrées.
Le Parlement est favorable à l'interdiction
355 députés ont voté en faveur d'une interdiction après 5 ans, 204 députés étaient contre et 111 se sont abstenus. Cela vaut également pour l’eurodéputée CDA Annie Schreijer-Pierik. "Pour une prolongation de l'autorisation, seuls les faits scientifiques concernant les substances cancérigènes devraient être décisifs", dit-elle. "Les agences et les scientifiques européens concluent qu'il n'existe aucune preuve concluante à ce sujet. Une interdiction complète, à laquelle aboutira l'autorisation jusqu'en 2022, est disproportionnée."
Vote final mercredi
Les États membres individuels voteront sur la prolongation le mercredi 25 octobre. Cela s'applique pendant 10 ans, mais vous pouvez également choisir 3 ou 5 ans. Au moins 16 États membres, représentant 65 % de la population européenne, doivent voter demain en faveur d'une prolongation. Le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l’Espagne se montrent positifs quant à cette prolongation. La France, acteur majeur, s'y oppose.
Les alternatives sont entravées
Schreijer-Pierik qualifie le glyphosate d'"indispensable pour une grande partie de l'agriculture et de l'horticulture européennes". Elle se félicite que la pulvérisation avant la récolte ne soit plus autorisée, tout comme l'utilisation sur les trottoirs par les municipalités. "Là où il existe un risque de lessivage, de bonnes mesures de prévention sont nécessaires. Envisager l'utilisation de ressources vertes équivalentes à faible risque", déclare l'eurodéputé.
"Ils doivent désormais subir des procédures d'autorisation nationales et européennes inutilement longues. Les producteurs néerlandais sont inutilement gênés. Les GBM verts, d'origine biologique, doivent de toute urgence bénéficier d'une place de la part de la Commission européenne et des États membres. Y compris par une procédure d'autorisation accélérée. Un appel de le CDA a déjà été adopté par le Parlement européen en février.
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et messieurs et dames du parlement européen, quand allons-nous interdire la production et la consommation de cigarettes ? Après tout, il est scientifiquement prouvé depuis des années qu’il est cancérigène. Ou bien ne veulent-ils pas offenser le grand groupe d’électeurs fumeurs, sans parler du puissant (riche) lobby du tabac et de ses somptueux dons.Ceci est une réponse à cet article :
Et je suis favorable à ce que tu gardes ton bec