Droits sur les aliments pour animaux et le phosphate. L'éleveur laitier y investit de l'argent, comme l'ont montré les journées du commerce du bétail et de la mécanisation à Hardenberg. Cependant, cela est encore loin d’être possible pour tous les producteurs laitiers. Comment est-ce arrivé?
Un bon prix du lait, supérieur à 35 euros les 100 kilos, était autrefois le signal de départ pour investir. Cela ne semble pas être le cas en 2017. Même si le prix du lait a dépassé les 40 euros en divers endroits en octobre, la volonté d'investir reste limitée.
L'incertitude domine
Les enquêtes menées auprès des producteurs laitiers montrent que l'incertitude concernant le système de droits sur le phosphate incite notamment à la prudence. Il y avait aussi des tensions partout jusqu'au mardi 31 octobre. l'appel de l'ancien secrétaire d'État Martijn van Dam. Maintenant que Van Dam a gagné, il y en a un autre un peu d'incertitude emporté.
Cela a abouti à une action immédiate. "En fait, le téléphone a commencé à sonner plus souvent le lundi 30 octobre pour demander des droits sur le phosphate", explique Christiaan Visser de Fosfaatrecht.nu. Visser rapporte que l'approvisionnement avait pratiquement disparu en fin de journée du mardi 31 octobre. "La dernière affaire s'est déroulée à 185 € le droit." Chez Farmel, l’issue du procès a été le signal de départ d’une intensification des échanges commerciaux. "Le prix demandé actuellement est de 200 € par droit", explique Eric Peters, de Farmel.
Investir dans l'alimentation animale
S’il reste de l’argent sur l’exploitation laitière, cet argent ne servira pas seulement aux droits sur le phosphate, mais aussi aux investissements dans l’alimentation animale. Les pommes de terre fourragères, les drêches, mais aussi les concentrés sont très demandés. Plus est à nouveau possible. Il est en partie nécessaire de reconstituer l'ensilage rapide, mais d'autre part il sert à optimiser la production de lait. "Une grande différence avec 2016", déclare un employé de De Heus.
Entre-temps, les producteurs laitiers sont en mesure d'engranger des prix élevés grâce aux niveaux élevés. Certains atteignent même une teneur en matières grasses de 4,9 %. "J'ai entendu à plusieurs reprises mardi des prix du lait autour de 45 euros", raconte un employé de Vulpen Voeders. Toutefois, cela ne se traduit pas encore par des investissements supplémentaires.