Les producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest (NEPG) ont ajusté leurs prévisions de récolte. À quoi cela mène-t-il ?
L'organisation souligne que, notamment en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, environ 10 % doivent encore être déblayés en raison des conditions météorologiques humides.
Plus élevé que les saisons précédentes
Le NEPG s'attend à ce que la récolte totale soit supérieure de 17,7% à celle de la saison dernière. De plus, l’organisation s’attend à ce que ce chiffre soit supérieur de 15,6 % à la moyenne quinquennale. La meilleure récolte de 5 peut également être dépassée.
La combinaison d'une superficie plus grande (+5,9%) et de rendements élevés sont les principales raisons de la récolte plus élevée. Cependant, en France et en Belgique, les rendements varient énormément. Il y a même des producteurs qui ne peuvent pas livrer le volume contracté.
A quoi sert la qualité ?
La qualité est bonne à médiocre. Particulièrement dans les zones humides, la vigilance est requise pour le stockage. Le pourcentage de tare est nettement plus élevé que lors de la récolte 2016/2017.
Le poids sous-marin moyen (OWG) aux Pays-Bas et en Belgique est faible. Surtout dans ce dernier pays, 25 à 30 % des Bintjes et 5 à 10 % des Fontanes ont un OWG inférieur à 360 grammes, le niveau minimum indiqué dans les contrats. Cela a un impact négatif sur l’efficacité du traitement.
Stocker pour la garde
De nombreux producteurs de pommes de terre ont temporairement stocké leurs excédents dans des entrepôts à court terme. Les lots supplémentaires et les pommes de terre encore au champ doivent être traités avant le gel. En conséquence, les pommes de terre sous contrat devront être répercutées. En conséquence, la pression sur le marché continuera pour le moment.