Dans la nouvelle politique agricole commune (PAC), les États membres européens se voient attribuer davantage d'autorité et de tâches de mise en œuvre. C'est ce qu'indique une proposition que la Commission européenne (CE) présentera mercredi 29 novembre. La proposition de la CE est déjà entre les mains du journal Trouw.
La PAC entrera dans une nouvelle phase dans environ 3 ans. Bruxelles veut alors retirer ses mains de la politique agricole et attribuer les tâches aux Etats membres européens (par exemple dans le domaine de la mise en œuvre et de la supervision). Les États membres seraient également autorisés à infliger eux-mêmes des amendes. Dans la PAC actuelle, celle-ci est principalement localisée à Bruxelles. La conséquence en est qu'il n'y a pratiquement pas de place pour les conditions locales.
Diviser autrement les subventions
Les subventions foncières sont également en discussion. Le budget agricole s'élève actuellement à 50 milliards d'euros, dont la majorité est destinée au soutien des revenus des agriculteurs. Un certain nombre de partis européens estiment que l'aide au revenu est obsolète. Halbe Zijlstra, membre du VVD, ministre des Affaires étrangères, a récemment exprimé son souhait de réduire le budget agricole européen. Il veut partager l'argent agricole entre d'autres secteurs.
La CE veut maintenir intacte l'aide au revenu des agriculteurs. Cependant, le comité aimerait répartir les fonds différemment, écrit Trouw. Actuellement, 20 % des agriculteurs reçoivent environ 80 % du budget. La CE veut contrer cela en fixant un plafond de subvention d'un maximum de 100.000 XNUMX € par entreprise et par an.
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