Les 21 États membres européens producteurs de sucre s’attendent à une récolte record pour la saison 2017/2018. C’est également le cas ailleurs dans le monde. Cela signifie que le marché mondial du sucre regorge de stocks, ce qui a un effet déprimant sur les prix.
La Commission européenne (CE) prévoit une production de 2017 millions de tonnes de sucre pour la saison 2018/20,57, dont 900.000 25 tonnes d'isoglucose. Cela ressort clairement des notes de la consultation d'experts sur le sucre qui s'est tenue à Bruxelles le 1,45 janvier. De la campagne précédente, 22,03 millions de tonnes de sucre hors quota seront transférées à cette campagne, portant la disponibilité totale à XNUMX millions de tonnes. La production finale de sucre sera déterminée en mars.
Une production mondiale en hausse
L'Organisation internationale du sucre (ISO) de Londres table sur une production mondiale de 2017 millions de tonnes pour la saison 2018/179,4. La consommation est estimée en baisse, ce qui amène le stock à 90 millions de tonnes (dans le monde). L'agence de marché FO Licht estime que l'excédent de production est légèrement inférieur. La saison dernière, la production mondiale de sucre s'est élevée à 169 millions de tonnes.
Situation européenne
La France est de loin le premier producteur européen de sucre cette saison. Cela concerne une production estimée à 5,95 millions de tonnes. En outre, le pays connaît également le plus grand transfert de quotas de sucre extérieurs. La disponibilité totale s'élève à 6,3 millions de tonnes. L'Allemagne occupe la deuxième place avec 5,2 millions de tonnes et la Pologne la troisième avec 2 millions de tonnes.
Les Pays-Bas ont une production estimée à 1,29 million de tonnes de sucre et 27.500 1,31 tonnes de transfert. La décision totale est donc de 2017 millions de tonnes pour la campagne de commercialisation 2018/XNUMX. Cela le place à la cinquième place, après le Royaume-Uni.
Plus d'exportations
La CE s'attend à ce que 2017 million de tonnes de sucre soient importées par l'Union européenne (UE) au cours de la saison 2018/1,3, soit une diminution de 1,18 million de tonnes par rapport à 2016/2017. Cela s’explique en partie par un niveau de consommation inférieur. Cependant, une plus grande quantité de sucre est transformée en éthanol.
Le niveau des exportations est estimé à 3,2 millions de tonnes, soit une augmentation de 1,81 million de tonnes. Les accords commerciaux positifs pour l'exportation de sucre transformé augmentent le volume à exporter pour ce groupe de produits à 1,6 million de tonnes. Au cours de la campagne 2016/2017, l'UE a exporté 1,3 million de tonnes. Il s'agit de la limite maximale de l'OMC.
Cela représente une moyenne mensuelle de 108.333 tonnes. Les données douanières montrent que les niveaux d'exportation ont été nettement plus élevés entre octobre 2017 et le 20 janvier 2018, avec une moyenne de 325.000 XNUMX tonnes. Toutes les déclarations d'exportation n'ont pas encore été traitées, ce qui signifie que ces chiffres peuvent être ajustés à la hausse.
Pression sur les prix
L’augmentation des exportations a un prix. Il y a eu une énorme pression sur les prix sur le marché mondial. En novembre dernier, le prix moyen de vente était de 410 € la tonne, soit une baisse de 12 € en 1 mois. Sur la même période, le prix du sucre blanc sur le marché à terme de Londres était de 318 € la tonne, soit une baisse de près de 30 €. Le contrat de mai a dû renoncer à 26 euros par tonne. Le contrat de sucre brut à New York est confronté à des pertes similaires.
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