Le départ du Royaume-Uni (UK) de l'Union européenne (UE) signifie que la politique agricole commune (PAC) doit être remplacée par sa propre politique agricole. Le pays a annoncé les premiers plans. Que montrent-ils ?
Le Royaume-Uni a déclaré qu'il continuerait d'accepter la plupart des réglementations européennes. Par exemple, un accès sans entrave au marché européen est important. Le secteur agricole se concentrera sur la qualité, avec des exigences plus élevées que dans l'UE. C'est parce que le pays n'est pas en mesure de rivaliser sur le vrac.
"Brexit vert"
Le gouvernement de la Première ministre Theresa May concentre sa politique sur un « Brexit vert » : une intensification durable de notre propre production alimentaire, dans laquelle le capital naturel passe avant tout.
Il est également prévu de créer 500.000 XNUMX hectares de nature nouvelle, en partie en convertissant des prairies. Le secteur agricole doit donc travailler plus efficacement, par exemple grâce à l'agriculture de précision, à la robotique et à la modification génétique.
Services publics
En accordant des subventions sur la base de la zone de production, la PAC aurait créé de mauvaises incitations, et aurait ainsi freiné l'innovation (par les jeunes entrants). C'est pourquoi le Royaume-Uni souhaite remplacer l'aide directe au revenu par des récompenses pour la fourniture de services publics. L'aide directe au revenu sera progressivement supprimée.
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