À l'intérieur : Marché aux aliments pour animaux

Le prix du blé exerce une pression sur les sous-produits

27 février 2018 - Wouter Baan

Après l'assouplissement des prix de divers sous-produits début février, les signes montrent désormais des signes de remontée. D'où viennent ces mouvements et comment les prix des matières premières sont-ils calculés ?

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Chez le fournisseur Duynie, le prix des frites préfrites a été réduit de 3 € les 100 kilos. Le mélange Duynie, un mélange d'amidon de blé et de produit de pommes de terre pré-frites, a également vu son prix baisser (-0,15 € par pourcentage de matière sèche). En revanche, le prix de la farine panifiable et des pellets robiscope est supérieur de 0,25 €.

Les flux résiduels liés au blé répondent à la hausse du prix du blé (Matif). Celui-ci n'a augmenté que de 10 € en février pour atteindre 164 € la tonne (cours de clôture du lundi 26 février). La cotation a considérablement augmenté, surtout ces derniers jours. C'est une conséquence du froid arctique en Europe, qui augmente considérablement le risque de dommages aux cultures.

Les prix des matières premières augmentent majoritairement
Les prix d’autres matières premières, comme le soja et le maïs, évoluent également. En raison de la sécheresse en Argentine, prix du soja sur la CBoT ; au-dessus de 380 dollars la tonne au cours de la semaine 8. Cette semaine (semaine 9), le prix baisse encore légèrement, maintenant qu'on sait que le Brésil (qui est le premier le plus grand exportateur de soja) semble toujours se diriger vers un record. Cela signifie que les stocks de clôture, déjà abondants, seront encore renforcés. Cela pourrait freiner la formation des prix sur la CBoT.

Le prix de l’orge fourragère de l’UE (cotation de Rotterdam) a également augmenté ces dernières semaines. Celui-ci se négocie désormais à nouveau au-dessus de 170 € la tonne. Cela ramène la cotation à la moyenne sur 5 ans. Même si l’offre mondiale d’orge n’est pas nécessairement abondante, cette augmentation est plus ou moins perçue comme une surprise. Si la hausse des prix se poursuit, les prix des morceaux pourraient augmenter les cochons en bovins pour répondre à cela.

(Le texte continue sous le graphique)Le prix de l’orge fourragère de l’UE se situe à nouveau (brièvement) au-dessus de la moyenne quinquennale.

Influencer à nouveau
Reste toutefois à savoir si la hausse des prix va se poursuivre. La récolte d'orge de l'UE de cette année est estimée par Stratégie Grains à 62,1 millions de tonnes, contre 58,3 millions de tonnes en 2017 et 59,8 millions de tonnes en 2016. Même si les stocks finaux de la plupart des matières premières (alimentaires) dépendent en grande partie des conditions météorologiques, facteur imprévisible dans les mois à venir.

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