À l'intérieur : agriculture arable

5 raisons pour lesquelles le prix des carottes augmente

14 mars 2018 -Niels van der Boom

Après des débuts hésitants, le marché de la carotte B explose. Après un marché très difficile, le marché de la carotte a bien démarré le mois de février. Seules des mesures plus importantes seront prises en mars. Quelle est la cause de cela et le prix peut-il encore augmenter ?

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Fin 2017, le marché de la carotte était en forte baisse, une situation qui dure depuis un certain temps. Cela garantit même que les producteurs de carottes de stockage chevronnés prennent des mesures et optent pour des alternatives. De plus, la qualité médiocre à mauvaise est un inconvénient.

Depuis le début de l'année, la bourse d'Emmeloord affiche une ambiance positive. Il a fallu attendre début février avant que la cotation du B-peen puisse emprunter une voie différente. La même situation est visible à la bourse de Middenmeer, même si la différence entre les deux cotations se creuse. Quelle est la cause de cette augmentation et à quoi peut-on s’attendre ?

200

euro

le paiement s'effectue par carton pour une livraison en avril/mai

1. 200 € est devenu la nouvelle norme
La bourse d'Emmeloord a enregistré une fourchette de prix de 10 à 14 € les 19 kilos pour la semaine 100. L'indicateur d'humeur passe de « porteur de prix » à « fixe ». La commercialisation a lieu mi-mars au tarif de 200 € la boîte (livraison avril/mai). Pour une livraison directe, le niveau de prix est légèrement inférieur, autour de 150 € à 175 € la boîte.

Les 200 € marquent l’horizon que de nombreux producteurs attendent avec impatience. Ce sont notamment les kilos nets qui sortent d’une caisse qui déterminent si elle peut être échangée contre 200 €. L'une des exigences est que 600 kilos soient évacués d'un carton, ce qui équivaut à 30 € pour 100 kilos. C’est une différence significative par rapport à la cotation en bourse, qui indique la valeur attendue sur le marché.

2. La qualité est reine
Tout tient ou tombe une bonne qualité. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles le prix a doublé. Les kilos nets d'une boîte sont décevants. Parmi les trois principales zones de culture : la Hollande du Nord, le Flevoland et le Nord de Groningue, il semble que seuls les producteurs des Flevopolders puissent répondre aux exigences de qualité les plus strictes. Là non plus, ce n’est pas toujours possible. Les pires fêtes ont désormais été nettoyées. Cela crée des tensions sur le marché, ce qui fait monter les prix.

3. Les producteurs gardent les chambres froides fermées
Les agriculteurs qui cultivent des carottes B et dont les chambres froides sont encore pleines sont généralement du type mort ou glaïeul : un prix élevé ou rien. La hausse des prix entraîne une attitude attentiste. Des nerfs d’acier et des négociations ardues peuvent s’avérer payantes. Les acheteurs n’ont d’autre choix que de payer des prix plus élevés pour mettre la main sur des caisses de carottes.

(Le texte continue sous le graphique)Les prix des carottes sont en hausse et nettement plus élevés que l’année dernière.

4. Le marché allemand plus intéressant que prévu
L'Allemagne revêt une importance vitale pour la culture de la carotte aux Pays-Bas. Le pays est non seulement le premier acheteur, mais il est également la porte de transit vers l’Europe de l’Est. Les Allemands réclament « se propre carotte d'abord » et cela a été une fois de plus souligné lors de la journée thématique récemment organisée à Emmeloord. A ce stade du marché, il est désormais nécessaire d'abandonner cette pratique. Il alimente les ventes aux Pays-Bas, qui sont à la base de la reprise actuelle du marché.

5. L’Europe de l’Est est sur le marché
L'« ours russe » s'est également fait entendre en Europe centrale. Par exemple, il faisait -15 degrés Celsius en Pologne. D'une part, cela provoque une reprise de la demande de légumes d'hiver et, d'autre part, cela garantit que les récoltes restantes (qui étaient encore sur les terres) sont désormais définitivement amorties. Le manque de neige n'a pas pu protéger les carottes et autres légumes.

À cela s’ajoute une saison de récolte humide, ce qui fait que la qualité dans ces pays est parfois très décevante. Les approvisionnements locaux s’épuisent plus rapidement, ce qui relance le moteur des exportations. Il passe rapidement du boomer local au diesel.

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