Le ministre belge de l'Agriculture, Denis Ducarme, va demander une dérogation à Bruxelles pour l'utilisation des néonicotinoïdes dans la culture de la betterave sucrière. Les organisations de producteurs appellent son collègue français à faire de même. Cela a été annoncé le 16 mai lors du Sugar Beet Europe Congress.
La Confédération Internationale des Producteurs de Betteraves Européens (CIBE) organise le Sugar Beet Europe Congress à Gand du 16 au 18 mai. Un sujet très discuté est l'interdiction de 3 néonicotinoïdes, ce qui signifie qu'un enrobage de semences de betteraves sucrières n'est plus autorisé.
Dérogation en Belgique
Lors d'une allocution, Denis Ducarme a annoncé qu'il demanderait une dérogation pour la Belgique à Bruxelles. Ducarme est ministre des Indépendants, des PME, de l'Agriculture et de l'Intégration sociale. Chaque État membre peut demander une dérogation à l'interdiction. C'est le cas depuis 2013. Avec une dérogation, le secteur a le temps de chercher des alternatives à la consommation de substances.
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Dans le même temps, la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB), organisation de producteurs français, appelle le ministre français de l'agriculture, Stéphane Travert, à faire de même. Une interdiction des néonicotinoïdes coûte un rendement moyen de 12 % et dans les cas extrêmes jusqu'à 50 % dit il.
porte arrière
Depuis la première interdiction des 3 néonicotinoïdes en 2013, il est possible de demander une dérogation : 8 États membres en ont fait usage à ce jour. Cela inclut également les pays producteurs de betteraves, comme la Roumanie et la Hongrie.
Pulvérisation
Le monde de la betterave sucrière qualifie l'interdiction de désastreuse et également mauvaise pour la nature. L'alternative est que les producteurs de betteraves recommencent à pulvériser en plein champ. Ils sont nocifs pour les abeilles et autres insectes, alors que l'enrobage des semences ne l'est pas. La betterave à sucre n'est pas une plante à fleurs.
La dérogation n'est pas le seul espoir de l'interdiction des néonicotinoïdes. Le jeudi 17 mai, une plainte sera déposée à Bruxelles par les producteurs de drogue. Ils considèrent que l'interdiction a été introduite à tort parce qu'elle basé est sur le Bee Guidance non approuvé.
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