"Les cultures protéagineuses (comme le soja) ont un potentiel énorme", a déclaré Ruud Tijssens, directeur des affaires publiques et coopératives chez Agrifirm, samedi 2 juin, à l'occasion de l'anniversaire de NAV. Il existe également des attentes positives concernant le prix des céréales.
Tijssens considère les protéagineux comme une bonne alternative aux céréales. Il espère donc que davantage de cultures seront cultivées dans les années à venir. "Cela est dû, entre autres choses, à la politique de l'Union européenne (UE) en matière de soja sans OGM." Tijssens a indiqué que le prix des matières premières sans OGM en provenance de l'étranger est d'environ 300 à 350 euros la tonne. Toutefois, aux Pays-Bas, Payé 529 € la tonne.
Ce prix plus élevé est dû au fait qu'elles sont fournies à l'industrie alimentaire, qui a une forte demande en protéines régionales. Le fait que l’on consomme moins de viande y contribue. Tijssens a conclu que la culture de protéines deviendra importante pour les agriculteurs, mais selon lui, cela ne peut être que bénéfique. "C'est aussi bon pour la rotation des cultures." Grâce également aux conseils contraignants du Commission sur le foncier la demande de matières premières régionales va augmenter.
Demande en hausse
Tijssens a également brossé un tableau rose en ce qui concerne la demande de biomasse (alimentation humaine et animale). La demande totale en biomasse devrait passer de 40 millions de tonnes à 80 à 125 millions de tonnes en 2050, alors que la production attendue reste au maximum à 25 millions de tonnes.
Cela signifie que la demande dépassera la production prévue. Alors que la politique consiste à acheter davantage de matières premières régionales. Tijssens : "Si nous voulons un jour être circulaire, le secteur des grandes cultures reste extrêmement important." C'est pourquoi Agrifirm est présent son rapport RSE souligne une fois de plus qu'il faudra cultiver au moins 10.000 2017 hectares de soja aux Pays-Bas. En 400, la superficie était encore de XNUMX hectares.
Dans un contexte de forte demande en biomasse, il est donc irresponsable de sacrifier des terres arables pour, par exemple, panneaux solaires, dit Tijssens. "Nous devons nous demander très soigneusement à quoi nous allons utiliser la terre."
Hausse du prix des céréales
Outre les bonnes attentes concernant la culture des protéagineux, il existe également de bonnes attentes concernant le prix du blé, selon Bert Smit, chercheur à l'université de Wageningen. Smit a montré que le prix des céréales a considérablement chuté au cours des 100 dernières années. En 1908, le prix des céréales était encore d'environ 700 dollars la tonne, mais en 2008, il était tombé à 120 dollars la tonne. Cela ne peut pas s’expliquer uniquement par une baisse des coûts.
Cependant, les attentes concernant les prix sont prudemment positif. Selon Smit, le prix du blé approchera les 2025 euros la tonne en 188, soit une augmentation de 3 euros la tonne par an. Smit cite la demande croissante comme raison, en partie due à l’augmentation de la population mondiale.
Changement climatique
Le changement climatique peut également réduire la superficie des terres disponibles en raison de l’érosion à grande échelle des terres agricoles à l’échelle mondiale. De plus, le changement climatique peut entraîner une baisse des rendements par hectare. Ces facteurs pourraient réduire l’offre de blé. La demande croissante en dehors de l’UE (causée par l’augmentation de la production de lait, de porc et de volaille à l’étranger) soutiendra également le prix des céréales.
Le chercheur s'attend également à une hausse des prix sur le marché du sucre. Selon Smit, le prix pourrait passer de 359 € la tonne aujourd'hui à 403 € la tonne en 2025, soit une augmentation d'environ 5,50 € la tonne et par an. Cependant, il existe également des facteurs qui exercent une pression sur le prix du sucre, comme la suppression du le quota de sucre et une demande en baisse.