Said Belhassan, responsable du département produits frais chez Albert Heijn, explique que la chaîne de supermarchés travaille avec les producteurs sur une culture durable. Le fait que moins de produits phytosanitaires soient utilisés ne signifie pas que les producteurs sont mécontents. "Au contraire, ils font la queue."
Belhassan a déclaré cela en réponse aux recherches d'Albert Heijn. Cette étude montre que plus de 25 % des cultures des rayons de fruits et légumes d'Albert Heijn peuvent être cultivées sans utiliser les 27 produits phytosanitaires les plus nocifs.
Collaborer avec les producteurs
La chaîne de supermarchés Albert Heijn travaille sur la durabilité et veut même être leader dans ce domaine, mais le fait à sa manière ; pas en imposant une certification aux producteurs, comme par le biais de Milieukeur. Belhassan : « Les autres détaillants imposent PlanetProof (anciennement Milieukeur) et doivent avoir des certificats. Pendant ce temps, nous menons des projets pilotes avec les producteurs et étudions s'il est possible de cultiver sans ces 27 produits. Mais cela signifie aussi que si cela n'est pas possible, alors nous ne nous contentons pas d'imposer cela à nos producteurs.
C'est pourquoi Albert Heijn a réalisé différents projets pilotes en collaboration avec Natuur & Milieu, dans le but de ne plus utiliser les produits phytosanitaires les plus nocifs à partir de 2019. Cette liste de 27 ressources a été établie par la CLM. Il est possible de cultiver 17 des 49 cultures (sur les étagères d'Albert Heijn) sans ces ressources. Ces produits n’étaient même plus utilisés dans 5 de ces 17 cultures. Cependant, il n’est pas encore possible de cultiver des pommes de terre sans ces ressources, entre autres.
Le plus important d'abord
Des projets pilotes doivent encore être lancés dans les autres cultures. Belhassan : "Nous nous sommes d'abord concentrés sur les produits les plus importants. Plus la zone est grande, plus l'impact du lancement réussi du projet pilote est grand."
Belhassan constate que les producteurs sont globalement très satisfaits. "Les producteurs qui participent aux projets pilotes sont notre meilleure publicité. Nous facturons des prix équitables, adaptés à chaque situation. De meilleurs prix, obtenus en respectant les objectifs environnementaux, profitent à l'agriculteur. En effet, nous travaillons directement avec les producteurs (sans intermédiaires). La culture durable est donc une situation gagnant-gagnant."
Moyens alternatifs
D'autres méthodes de culture ont été appliquées pour maintenir un niveau de production élevé même sans ces 27 ressources ; par exemple, des remèdes alternatifs et non chimiques tels que des préparations à base d'ail ont été utilisés. Agrifirm contribue également à trouver des solutions de culture.
Albert Heijn travaille selon un protocole qui contient des accords de culture spécifiques entre la chaîne de supermarchés et les producteurs. Si les projets pilotes montrent qu’une certaine culture peut être rendue plus durable, cela sera mis en œuvre dans le protocole. Belhassan : "De cette façon, le développement de la durabilité peut continuer." D’autres substances pourront également être progressivement éliminées à l’avenir via le protocole. Albert Heijn vise à enregistrer autant que possible la consommation de substances sous forme numérique.
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Je suis d'accord avec Cor, de nouvelles demandes et exigences à chaque fois. Global Gap, herbe, etc., etc. Les acheteurs réalisent de belles décorations, les producteurs sont évincés par les détaillants et les commerçants. Les médias regorgent de discours qui tiennent compte de la nature, du vert par ci et du vert par cela. En fin de compte, il s’agit avant tout d’un modèle de revenus, et l’agriculteur est de plus en plus laissé pour compte.
Je suis d'accord avec Cor, de nouvelles demandes et exigences à chaque fois. Global Gap, herbe, etc., etc. Les acheteurs réalisent de belles décorations, les producteurs sont évincés par les détaillants et les commerçants. Les médias regorgent de discours qui tiennent compte de la nature, du vert par ci et du vert par cela. En fin de compte, il s’agit avant tout d’un modèle de revenus, et l’agriculteur est de plus en plus laissé pour compte.
Cette lumière n'est plus allumée pour les producteurs de pommes de terre :)