L'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL) plaide dans son dernier rapport « Vers une perspective prometteuse pour l'agriculture néerlandaise » en faveur d'un accord agricole. Selon le bureau de planification, le secteur agricole est confronté à des limites strictes. L'organisation l'annoncera le mardi 3 juillet.
Le secteur agricole, selon le PBL, d'une affaire à l'autre. De plus, les agriculteurs ont à peine l'espace pour développer leurs exploitations durable† "Un changement de cap vers des modèles de revenus plus durables pour les agriculteurs et le cadre de vie nécessite une vision d'avenir largement soutenue. Nous recommandons donc que les accords à ce sujet soient consignés dans une convention agricole", a déclaré le PBL dans un communiqué.
Des revenus sous pression
Avec environ 66% de la superficie néerlandaise utilisée, l'agriculture est un gestionnaire majeur du cadre de vie néerlandais. "Après la Seconde Guerre mondiale, la devise "Plus jamais faim" a conduit à une intensification, à une augmentation de l'échelle et à une réduction des coûts de l'agriculture. En conséquence, le secteur néerlandais est devenu un secteur hautement productif, à forte intensité de connaissances et compétitif au niveau international. secteur », selon la PBL.
Cependant, selon le bureau de planification, cela a aussi un inconvénient. Il garantit que les revenus d'un groupe important d'agriculteurs sont sous pression et que les objectifs environnementaux ne sont pas atteints. En outre, les agriculteurs néerlandais doivent souvent faire face à des scandales, tels que la affaire du fipronil en fraude au fumier† "La politique y répond par un système de réglementations spécifiques, mais ces dernières années, elle n'a pas été en mesure d'initier le changement structurel souhaité", note la PBL.
L'augmentation dépendance des entreprises de transformation et de fourniture et les choix (politiques) faits dans le passé ont réduit la portée d'un véritable esprit d'entreprise. De plus, les modèles de revenus alternatifs sont souvent considérés comme relativement coûteux et risqués. "Cela signifie que continuer sur la voie choisie est souvent la seule option."
Changements nécessaires
Dans son rapport, la PBL pose un certain nombre de conditions à un changement de cap. Le premier est de développer et d'établir une vision commune de l'avenir pour le secteur agricole néerlandais. "Cela nécessite une négociation politique sur ce à quoi devraient ressembler notre paysage, notre approvisionnement alimentaire et notre nature et ce que nous sommes prêts à payer pour cela."
Deuxièmement, le rôle du gouvernement national doit être reconsidéré. En effet, les problèmes de coordination dans un changement de cap sont importants et cela nécessite une partie qui prend le contrôle et peut façonner la coopération. "Enfin, un changement ne peut avoir lieu qu'avec une nouvelle approche, visant à développer d'autres modèles de revenus et à faire face aux pertes", écrit la PBL dans son rapport.
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