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La France ne soutient-elle pas un soft Brexit ?

9 September 2018 - Redactie Boerenbusiness - Réaction 1

Pendant un certain temps, il a semblé que la France était prête à faire des compromis pour maintenir le Royaume-Uni plus proche de l’Union européenne (UE). Le pays espère ainsi empêcher un Brexit dans le cadre d’un accord avec l’UE. Business Insider le rapporte.

Alexandre Holroyd, le représentant de la France pour l'Europe du Nord, renvoie ces rumeurs au royaume des fables. Il laisse entendre Business Insider sachez que la France n'est pas prête à parvenir à un compromis avec le Royaume-Uni afin d'éviter un « Brexit sans accord ». "Le marché intérieur européen est sacré pour notre pays."

Ces dernières semaines, des rumeurs ont circulé selon lesquelles la France était prête à le soi-disant plan Dames du Premier ministre britannique Theresa May. Londres continue de suivre certaines règles européennes, sans pouvoir les influencer. En échange, le Royaume-Uni pourrait élaborer sa propre politique en matière de pêche et d'agriculture et ne plus être obligé d'admettre les citoyens européens selon le principe de libre circulation : un « Brexit doux ».

Cependant, on ne sait pas exactement ce qu’il faut faire du problème irlandais. May ne veut pas de contrôles aux frontières entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande (membre de l’UE), mais pas non plus entre l’Irlande du Nord et le reste du Royaume-Uni. L’UE et le Royaume-Uni ne sont pas encore parvenus à un accord sur cette question délicate.

« Le plan Chequers est un pas dans la bonne direction »
Holroyd, qui s'est rendu au Danemark et en Finlande avec le président français Macron fin août, a déclaré à Business Insider que la France préférerait conclure un accord avec le Royaume-Uni avant le 29 mars 2019. "Nous n'allons pas gâcher 70 ans d'intégration européenne", a déclaré Holroyd.

Nous n'allons pas perdre 70 ans

Il considère le plan Checkers du Premier ministre britannique comme un pas dans la bonne direction. Et même si la France préfère éviter un « no deal », elle n'est pas prête à risquer la stabilité du marché intérieur européen pour cela.

« Si vous regardez de quel côté de la Manche ils sont le plus préoccupés, il est très clair de quel côté il s’agit », explique Holroyd. "Mais ces préoccupations ne suffisent pas pour mettre en péril un projet que nous construisons ensemble depuis 70 ans. Nous devons parvenir à un accord qui soit applicable et qui garantisse l'avenir à long terme du marché intérieur."

Les Britanniques vivent-ils sur une autre planète ?
Nathalie Loiseau, la ministre française des Affaires européennes, a tenu des propos similaires le 5 septembre. "Je lis les journaux britanniques tous les jours et je me demande parfois si nous vivons sur la même planète", a-t-elle déclaré au journal britannique. Evening Standard . "Nous n'allons pas modifier nos principes fondamentaux parce que le Royaume-Uni ne veut plus faire partie de l'UE. Nous avons mis nos revendications sur la table et elles ne sont pas négociables."

Michel Barnier, le négociateur de l'UE, est également critique à l'égard du plan Chequers. "L'accord sur le Brexit ne doit pas se faire au détriment de qui nous sommes. Nous devons préserver et protéger ce qui nous caractérise", a-t-il déclaré au journal. Allemand Deutschlandfunk.

Le plus gros obstacle lors des négociations
Les médias britanniques ont présenté le gouvernement français comme têtu. William Hague, ancien ministre des Affaires étrangères, m'a dit que les négociateurs britanniques considèrent la France comme le plus grand obstacle à la conclusion d’un accord. Selon Holroyd, la France n'est pas le seul État membre à adopter ce point de vue. "Il existe de nombreux petits Etats membres qui ont exactement la même opinion que la France."

Pays-Bas zit selon Holroyd également dans ce camp. "Les Néerlandais valorisent l'État de droit, surtout dans le contexte européen. Tout compromis concernant le marché intérieur leur est inacceptable." La Pologne est également opposée à un « Brexit sur mesure », déclare Holroyd. "Il suffit d'interroger le ministre polonais des Affaires étrangères sur les droits des Polonais au Royaume-Uni. Il est aussi catégorique que le reste des dirigeants européens."

Le coup d'Etat de Boris Johnson ?
Il y a encore beaucoup de résistance en politique au plan de May. En effet, un « Brexit doux » ne va pas assez loin pour les partisans du Brexit. Ils veulent se séparer de l’UE dans son ensemble, même s’il n’y a pas d’accord. Toutefois, selon les calculs du gouvernement britannique, ce scénario n’est pas bénéfique pour l’économie. Un rapport du Trésor indiquait que le Royaume-Uni était sous Règles de l'OMC connaîtra une croissance de 8 % en moins au cours des 15 prochaines années.

Il y a aussi des rumeurs au sein du Parti conservateur. Boris Johnson, ancien ministre des Affaires étrangères, travaillerait sur un coup pour remplacer mai. Johnson aimerait présenter un plan alternatif pour quitter l’UE. Dans The Telegraph Johnson a écrit que May ne faisait aucun effort dans les négociations. "L'affaire est aussi préparée qu'un match de catch. Et dans ce cas, je crains que le résultat ne soit une victoire de l'UE, avec le Royaume-Uni sur la toile, avec 12 étoiles tournant symboliquement autour de nos têtes à moitié conscientes."

Bref : le feuilleton britannique continue. Alors qu’il ne reste que 5 semaines environ avant l’important sommet des dirigeants des gouvernements européens. L’objectif initial était de parvenir à un accord sur le Brexit en octobre, mais il y a de fortes chances que cela n’arrive pas avant novembre au plus tôt.

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commentaires
Réaction 1
Filip 9 September 2018
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