Le mangeur de viande traverse une période difficile et reçoit divers reproches de toutes parts. Les militants pour le climat, les végétariens, les organisations de protection des animaux et de protection des animaux et même les gouvernements affichent leur aversion pour la viande. Quels en sont les effets sur la consommation de viande ?
Personne ne peut nier que l’élevage et la consommation de viande sont sous le feu des critiques. Des termes tels que « coupable », « irresponsable », « fou » sont utilisés dans les médias et l'AD remporte la palme lorsque le chroniqueur Tommy Wieringa compare l'élevage porcin à l'Holocauste. La campagne de dénigrement contre la viande apparaît parfois au jour le jour pour devenir plus grand.
Plus ou moins de viande ?
Les organisations environnementales remettent en question la quantité de viande que nous consommons chaque année. Ils affirment que l’industrie de la viande est responsable d’environ 14,5 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre. Ils affirment également que 25 % de l’eau douce utilisée est destinée à la production de viande. Ils plaident donc pour une consommation moindre et une production plus durable.
Clemens Tonies, propriétaire de l'entreprise de viande du même nom, a récemment publié un contrepoint dans lequel il défend le secteur. "Nous ne devons pas rejeter les critiques, mais nous ne sommes pas non plus obligés d'accepter tout. Les aliments sont plus sûrs que jamais et pourtant il y a plus de discussions que jamais, ce qui me surprend. Je suis convaincu qu'il n'y a rien de mal à manger viande "C'est même bon pour le cerveau. L'histoire positive peut et doit aussi être racontée."
Le secteur devient plus durable
Ce que les étrangers ignorent souvent, c’est que l’élevage néerlandais est un important transformateur de flux résiduels et de coproduits impropres à la consommation humaine ; Plus de 50 % de l’alimentation animale est constituée de matières résiduelles et de coproduits. Le traitement des flux résiduels et des coproduits s’intègre également parfaitement vision agricole par la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire).
En outre, le secteur de la viande a travaillé dur ces dernières années pour réduire les gaz à effet de serre et la consommation d'énergie. Et cela a conduit à des succès ; les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'énergie ont diminué de 16 %, à 48 %. Bien qu'il existe des différences entre le bœuf, le veau et le porc. D’un autre côté, l’image véhiculée par les médias n’est pas vraiment plus positive, mais jusqu’à présent, elle semble avoir eu peu ou pas d’effet sur la consommation de viande.
Que disent les chiffres?
Une étude menée par Wageningen Economic Research (WUR) montre que le total consommation de viande aux Pays-Bas (par personne) est resté le même en 2017. En 2016 comme en 2017, le Néerlandais moyen consommait 76,6 kilos de viande (poids de la carcasse) par an. C'est 100 grammes de moins qu'en 2015, comme l'a calculé WUR pour le compte de Wakker Dier. On distingue la viande de porc (36,5 kilos), la viande de bœuf (15,4 kilos) et la viande de volaille (22,1 kilos). Même au sein des différentes catégories, il n’y a pratiquement aucune différence par rapport aux années précédentes.
Le fait que la consommation de viande aux Pays-Bas n'ait pratiquement pas diminué ces dernières années n'est pas seulement frappant en raison de la résistance à la consommation de viande. La montée en puissance des substituts de viande rend également ce mouvement frappant. Avec une hausse de 10 % de leur chiffre d'affaires au premier semestre 2017, les substituts de viande semblent gagner rapidement du terrain. Le secteur des substituts de viande réalise un chiffre d'affaires total de 83 millions d'euros. Cependant, malgré une croissance rapide, celle-ci reste dans l'ombre du secteur de la viande, qui réalise un chiffre d'affaires total de 10,4 milliards d'euros.
Aux Pays-Bas, le nombre de végétariens augmente également depuis des années. Les chiffres les plus récents montrent que 850.000 5 Néerlandais sont végétariens (XNUMX %). Le fait que la consommation de viande n’ait pratiquement pas diminué pourrait suggérer que plus de viande est consommée par personne qui en consomme.
Passé, présent et futur
La consommation de viande connaît une légère baisse à long terme. En 2007, la consommation était plus élevée (78,1 kilos par personne). La consommation rose a continué jusqu'à atteindre un sommet de 79,1 kilos en 2009. À partir de ce moment, la baisse a commencé. Cette baisse a duré jusqu’en 2015 et depuis lors, la consommation est restée pratiquement la même.
Lorsque nous examinons la consommation de viande dans nos pays voisins, nous constatons un tableau mitigé. Au cours des 5 dernières années, les Belges ont consommé 16,7% de viande en moins (jusqu'à 71 kilos par personne et par an). L'Allemand mange désormais 2 kilos de viande il y a plus de 5 ans (jusqu'à 88 kilos par personne et par an). La consommation européenne de viande devrait rester stable dans les années à venir, selon les prévisions de la Commission européenne.
À l’échelle mondiale, la demande de viande va même augmenter au cours des 10 prochaines années croître considérablement, rapporte l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La demande en Asie du Sud-Est devrait augmenter de 35 %. La consommation devrait également s'accélérer considérablement au Brésil (+25%) et en Chine (+10%). Cela est lié à une prospérité croissante.
(Futur incertain?
En raison de la campagne anti-viande, on pourrait s’attendre à ce que la consommation de viande soit sous pression. Or, les chiffres montrent que ce n’est pas le cas. Après la tendance à la baisse observée il y a quelques années, la consommation de viande aux Pays-Bas est dans des eaux calmes depuis 2015. Ailleurs dans le monde, la consommation semble augmenter. Sur la base des chiffres et des attentes, on peut conclure que le secteur mondial de la viande peut compter sur une demande stable (voire croissante).