Comment garantir une alimentation savoureuse et saine qui soit également bonne pour les personnes, les animaux et l'environnement ? Cette question était au cœur du tout premier « Voedsel1000 », que la province de Noord-Brabant a organisé le 19 février. L'ambiance était moins anti-bétail que prévu.
Ce soi-disant « Food 1000 » est dérivé du G1000, où 100 à 1.000 400 citoyens, fonctionnaires et politiciens se réunissent pour parler d'un certain sujet. Plus de XNUMX personnes se sont réunies à 's-Hertogenbosch qui considèrent la 'nourriture' comme un sujet important. C'est tout un travail d'amener autant de gens à se parler de manière significative et structurée.
Mais, ce travail a été fait. Bien qu'un certain nombre de règles aient été importantes pour cela : « évitez la discussion » et « vous n'êtes pas obligé d'être d'accord ». L'objectif de la réunion est d'arriver à un décret alimentaire brabançon. Cela devrait servir de ligne directrice et la province espère que toutes sortes d'organisations (allant de la Fédération environnementale du Brabant à ZLTO) s'y engageront.
Des mois de préparation
La réunion du 19 février est le point de départ et, dans les semaines à venir, un certain nombre de thèmes seront élaborés dans le cadre du "Forum de l'alimentation". Les résultats seront présentés à l'ensemble du groupe en juin. Après tout, un vote est effectué sur les propositions, qui feront partie du décret alimentaire du Brabant.
Alors que la séance a avancé de quelques heures, Floris Ran, le porte-parole de la députée D66 Anne-Marie Spierings (portefeuille Développement Agricole, Energie et Gouvernance de la province du Noord-Brabant) s'est dit soulagé. "J'ai passé des mois à me préparer. Quand tout le monde était au bon endroit et que les discussions ont commencé, j'ai ressenti un énorme soulagement." Il dit qu'il n'est pas dans l'intention que la province joue un rôle déterminant ou directeur. Pour cette raison, Spierings est présent mais ne prend pas la parole.
Conversations constructives
Outre les producteurs vivriers, des professionnels (périphérie) politiciens, fonctionnaires et citoyens sont également présents. Ils répondent à des questions telles que « Qu'est-ce qui rend important un système alimentaire évolutif pour le Brabant du Nord ? et 'que faut-il faire pour rendre le système alimentaire du Brabant évolutif ?' Un coup d'œil dans la salle montre que des personnes de tous âges et de tous horizons sont présentes. Cette diversité garantit également que de nombreuses conversations sont menées de manière constructive.
Au final, un certain nombre d'idées ont émergé comme gagnantes : une chaîne alimentaire équitable, parvenir à une agriculture circulaire d'ici 5 ans et un prix équitable pour promouvoir la circularité forment finalement le top 3.
"C'est très local"
La plupart trouvent le résultat assez prévisible, mais voient surtout la valeur ajoutée dans le dialogue qui s'instaure. Huub Fransen, propriétaire de Fransen Gerrits (spécialiste de l'alimentation animale), s'attendait à ce que l'ambiance soit plus « anti-élevage ». "C'est très local, comme si le monde s'arrêtait à la province du Brabant du Nord." Selon lui, la valeur ajoutée de la rencontre réside dans le dialogue, car les résultats restent très abstraits. Wil Meulenbroek, président du département élevage laitier de LTO Nederland, partage cette opinion. "Nous avons déjà tellement parlé, quelque chose doit arriver : ne parlez pas, mais peaufinez."
Il y a aussi pas mal d'Etats candidats présents, comme l'agriculteur Gerrit Coppens (Seniors Brabant) ou l'agricultrice Patricia Buis-Ivens (Local Brabant). Ils sont enthousiasmés par la rencontre, notamment parce qu'il y a dialogue. Buis-Ivens : "On dirait que nous sommes opposés les uns aux autres, mais en fait nous sommes tous du même côté de la ligne." L'une des choses qui ont été soulevées est un prix équitable pour les agriculteurs. "Chez Lokaal Brabant, nous défendons également un prix équitable pour les agriculteurs, faisable et abordable."
D'un autre côté, toutes les tables n'étaient pas aussi «ouvertes d'esprit». L'agricultrice Jolanda est donc choquée par la manière négative dont les responsables de la province ont parlé de l'élevage intensif. L'agriculteur Ruud de Boxtel pense que c'est une bonne idée, mais estime que cela aurait dû être commencé plus tôt. "Il est trop tard, ils auraient dû avoir ce dialogue avant la décision sur l'azote. Ils n'ont aucune idée du nombre d'agriculteurs qui s'arrêtent maintenant et que c'est irréversible. Quels agriculteurs pensent-ils utiliser pour fabriquer cette nourriture ?"
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