Phytophthora bat son plein, mais en raison de l'été sec et chaud, vous n'en avez pas beaucoup remarqué en 2018. Cependant, de nouvelles tribus plus agressives progressent et nécessitent une approche différente. Que pouvez-vous faire de mieux dans ces circonstances pour garder votre culture exempte de phytophthora le plus longtemps possible ?
Des recherches menées par l'Université et la Recherche de Wageningen (WUR) montrent que deux nouvelles souches ont pris le relais. Ces variétés (appelées Yellow 2 et Dark Green 36) sont beaucoup plus agressives. Ils se développent plus facilement et plus rapidement. Ces dernières années, même pendant les étés secs, la proportion de ces souches agressives a considérablement augmenté.
La base de la prévention du phytophthora est un travail préventif. En cas d'infection, telle est la devise. Les agents curatifs n'apportent pratiquement aucun effet protecteur durable. Avec le développement plus rapide du phytophthora, ces remèdes sont confrontés au même problème : un effet curatif plus court. Une meilleure solution consiste à prolonger la durée des fongicides préventifs afin de respecter un programme de pulvérisation hebdomadaire.
Intervalle de pulvérisation
Afin de ne pas prendre de risques inutiles avec les souches les plus agressives, il faut utiliser la dose maximale indiquée sur l'étiquette de chaque fongicide (surtout dans des conditions critiques). L'intervalle entre 2 pulvérisations doit être raccourci (si possible). Si l’intervalle doit être inférieur à 7 jours, un problème surgit souvent. La plupart des produits ne peuvent pas être utilisés à des intervalles inférieurs à 7 jours. Comment pouvez-vous, en tant que producteur, respecter autant que possible un horaire hebdomadaire dans ces circonstances ? La solution à cela est Adigor.
Qu’est-ce qu’Adigor ?
Adigor est un adjuvant, un additif unique qui garantit que les substances actives sont absorbées plus rapidement et mieux (et davantage) dans la plante. Adigor est constitué d'une huile de colza estérifiée, en combinaison avec des émulsifiants. Le fonctionnement de cette combinaison s’explique simplement :
Le résultat final est la somme des deux : plus de substances actives dans la plante, donc un effet meilleur et plus long. En bref : une meilleure utilisation des ressources que vous injectez. Bien entendu, cela s’applique principalement aux agents absorbés par la culture. Avec les agents de contact (par exemple le mancozèbe), qui restent sur la feuille et ne sont pas absorbés par la plante, Adigor assure seulement une meilleure répartition sur la feuille.
Largement applicable
Adigor est doux pour les cultures et peut être utilisé dans diverses cultures en association avec des fongicides, mais aussi avec divers insecticides ou herbicides. Les recherches des deux dernières années se sont principalement concentrées sur la prévention du phytophthora, car il existe des défis majeurs en pratique dus à l'émergence de souches agressives.
Plus de fongicide dans la plante, pour une protection meilleure et plus longue, peut être obtenu par 2 mesures simples :
Phytophthora dans des conditions difficiles
Le graphique au bas de cet article montre les résultats d'un test de phytophthora à Lelystad. Pour justifier la valeur ajoutée d'Adigor (par rapport à un additif de référence), la culture est mouillée plusieurs fois par jour. Il s’agit également d’atteindre une charge de morbidité extrêmement lourde.
Le résultat est clair : Revus a un bon effet par rapport aux pommes de terre non traitées. Cependant, dans des conditions sévères, combinées aux nouvelles souches agressives, le planning hebdomadaire est trop long. L'ajout d'Adigor apporte une amélioration significative des performances (également par rapport à l'additif de référence). Dans des circonstances critiques, l’intervalle de pulvérisation peut être allongé dans la pratique et il est plus facile de respecter un programme de pulvérisation hebdomadaire.
Sécurité et avantages pour vous
Rien n'est plus cher que le phytophthora dans votre culture et si vous devez intervenir avec des programmes curatifs lourds et coûteux. Vous devriez toujours éviter cela. L'ajout d'Adigor dans des conditions critiques, qui prolonge l'effet durable de votre pulvérisation, ne vous coûtera pas d'argent supplémentaire par jour.
Autrement dit : un programme de 7 jours avec Adigor est au même niveau de prix qu'un programme de 5 jours avec uniquement un agent phytophthora sans Adigor. Bien sûr, cela présente l'avantage de réduire le nombre de pulvérisations, ce qui signifie moins de travail et plus de sécurité pour vous. Un horaire hebdomadaire est également le plus pratique pour planifier votre travail.
De plus, des recherches ont montré que le dosage optimal d'Adigor dans les pommes de terre est de 0,25 %. Compte tenu des souches actuelles plus agressives, notre conseil est le suivant : ajoutez 0,25 % (0,5 litre pour 200 litres de bouillie) d'Adigor à, par exemple, Revus 0,6 litre par hectare.
Cela prolonge la durée de l'action dans des circonstances critiques et facilite le respect du programme hebdomadaire. Bien entendu, vous pouvez également utiliser Adigor dans des circonstances normales pour un effet encore plus durable.
Bref?
En résumé : avec le développement de souches agressives, supposez toujours un dosage maximum indiqué sur l'étiquette des agents à utiliser et ajoutez 0,25 % d'Adigor. Cela vous donne plus de sécurité et plus de tranquillité d’esprit dans le calendrier de pulvérisation.
Syngenta propose diverses solutions qui aident les producteurs à optimiser leurs opérations commerciales de manière responsable. Voir: www.syngenta.nl/stewardship. Utilisez les produits phytosanitaires en toute sécurité. Lisez l'étiquette et les informations sur le produit avant utilisation.