Le secteur agricole néerlandais souhaite réduire davantage les émissions d'azote, mais de manière à offrir une perspective d'avenir aux (jeunes) agriculteurs. Le Collectif agricole, une collaboration entre des représentants d'intérêts et des groupes de protestation d'agriculteurs, a présenté à l'unanimité un plan mercredi 20 novembre à La Haye pour faire face à la crise de l'azote.
Ce plan a été présenté à la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire) et montre l'engagement de l'agriculture à contribuer à la réduction de l'azote aux Pays-Bas. Des mesures techniques en particulier sont suggérées comme solution pour une réduction supplémentaire, telles que l'utilisation d'aliments moins riches en protéines, l'application de racleurs à fumier, l'utilisation de normes de pâturage plus larges et l'installation d'épurateurs d'air.
Il doit également y avoir une valeur seuil réaliste (de 1 mol par hectare), afin que la politique néerlandaise soit plus conforme à celle des autres pays de l'Union européenne. "Il est impossible d'expliquer pourquoi les normes aux Pays-Bas sont plus strictes qu'ailleurs", déclare Aalt Dijkhuizen, le président du Collectif agricole.
"Les jeunes agriculteurs doivent pouvoir continuer"
Le ministre Schouten a reçu le rapport de Dijkhuizen lors d'une conférence de presse à La Haye. Dans une première réponse, le ministre a affirmé partager le postulat du Collectif agricole. "Sortir de l'impasse et continuer à donner de la perspective à la filière. Les jeunes agriculteurs doivent pouvoir continuer." Le ministre a salué la formation du collectif et la rapidité avec laquelle toutes les organisations ont commencé à travailler sur le plan azote. "C'est super. Je vais étudier attentivement le rapport."
En près de 25 pages Le rapport indique également que le Collectif souhaite louer des espaces réduits en azote à d'autres filières, mais ne veut pas y renoncer. "L'espace latent gratuit ne peut pas être vendu en dehors du secteur agricole, car cela érode le stock des agriculteurs", explique Dijkhuizen. Il souligne en outre que le secteur ne se considère pas comme la cause du problème de l'azote. Ce rapport fournit donc des chiffres qui montrent qu'une grande partie de l'ammoniac a déjà été réduite au cours des dernières décennies : 65 %.
Près de 3 milliards d'euros nécessaires
Avec les mesures envisagées par le Collectif Agricole, il est possible (selon ses propres termes) de réduire à terme entre 7 et 9 ktonne d'ammoniac. Une réduction de 2020 à 3 ktonnes est réalisable d'ici 5. Bien sûr, les forfaits sont assortis d'un prix. Les frais doivent être remboursés par le gouvernement.
Le Collectif agricole estime les coûts pour les 5 prochaines années à 2,9 milliards d'euros, dont 500 millions d'euros doivent désormais être disponibles pour mettre en œuvre tous les plans. "Cet argent doit provenir de l'extérieur du budget du ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire. Sinon, ce sera au détriment des budgets des autres agriculteurs", explique Dijkhuizen.
10 conditions préalables
"Un soutien suffisant est crucial pour faire bouger les partisans des agriculteurs", a déclaré le président. C'est pourquoi le Collectif Agricole a posé dix conditions préalables. Les conditions préalables varient d'aucune contraction générique à une seule politique du gouvernement central. La politique doit également être basée sur des mesures plutôt que sur des hypothèses calculées faites par le RIVM. Par ailleurs, le nombre Zones Natura2000 sont sous surveillance.
Le Collectif agricole a précédemment indiqué qu'il souhaitait que le cabinet adopte le plan 1 contre 1. Farmers Defence Force, l'un des initiateurs du collectif, avait précédemment indiqué qu'il ne tolérerait pas le picorage de Schouten (en d'autres termes : seules les mesures que Schouten voudrait retirer du plan).
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/ artikel/10884743/zo-wil-de-landbouwsector-stikstof-reduceren]Voici comment le secteur agricole veut réduire l'azote[/url]
Vous, les agriculteurs, devriez avoir honte de vous-mêmes. Devrions-nous payer les citoyens pour votre saleté ? Qui pensez vous être? Le roi lui-même, mais ensuite comme une bande de dictateurs.