Dans une lettre à leurs partisans, Farmers Defence Force revient sur l'année turbulente d'action en 2019. Il présente également les plans d'action pour 2020. Quiconque pense que FDF va ralentir se trompe. Graisser les tracteurs, c'est le message.
Ce qui a commencé en mai 2019 avec un groupe Facebook s'est rapidement transformé en un mouvement avec de nombreux followers. L'année de fondation de Farmers Defence Force a connu une période mouvementée avec de multiples actions et un procès pour couronner le tout. Les 6 membres du conseil d'administration et les 25 directeurs régionaux sont prêts pour la bataille en 2020, ils approuvent. En outre, il existe un groupe distinct pour la gestion des médias.
FDF parle d'un groupe de personnes très professionnelles et très motivées. Parler, faire des coups courts et des accords. Pas de culture de réunion traditionnelle mais une liberté d'action. Malgré cela, tout le monde a le même objectif en tête, assurent-ils.
Le langage clair est dans le brief† Pour 2020, FDF a quatre fronts sur lesquels il continuera à faire pression. Ce sont les points suivants :
Règles provinciales
Le FDF plaide en faveur d'une politique nationale pour que les provinces ne puissent pas décider par elles-mêmes. Il y a une bataille avec des tracteurs. De nouvelles actions ciblent les entreprises polluantes sans permis environnemental.
Politique nationale
En matière de politique nationale, FDF mettra l'accent sur le RIVM début 2020, tout comme la Fondation Mesdagfonds. Il nécessite l'accès aux données de mesure. Selon leurs propres mots, pour pouvoir juger s'ils sont trompés ou non. Un entretien avec le ministère de l'agriculture, de la nature et de la qualité alimentaire est alors possible. Il n'est pas possible de conclure des accords sans justification factuelle. De plus, plus d'argent doit aller à la ferme, sans que les entreprises soient mesurées ou achètent quoi que ce soit.
Grain sur Bruxelles
L'organisation a également des projets au niveau européen. Le soutien de l'Allemagne, dans lequel on dit que 500 randonneurs ont aidé à bloquer les frontières nationales le 18 décembre, donne envie de plus. Les agriculteurs des deux côtés de la frontière se soutiennent mutuellement. FDF s'attend à ce qu'une action de protestation envers Bruxelles soit nécessaire, incitée par le Green Deal du commissaire européen Frans Timmermans. Il a exaspéré les agriculteurs lorsqu'il a déclaré fin décembre que les agriculteurs s'accrochaient à un système agricole dépassé qui n'est pas à l'épreuve du temps.
Demandes d'exécution
Malgré le fait que FDF ait perdu le référé de la CBL, pour ses actions de protestation du 18 décembre, il continue de suivre la voie judiciaire. Des demandes d'application sont en cours pour les entreprises qui n'ont pas de permis du N.-B. (Loi sur la conservation de la nature), mais qui émettent de l'azote. S'il appartient à FDF, ces entreprises devraient réduire ou arrêter leur production. Espérons que l'effet augmentera la pression sur le cabinet.
Une méga demande d'exécution serait en préparation. Pour cela, l'organisation recherche un cabinet d'avocats pro bono prêt à apporter son expertise. Les membres du conseil parlent d'un «coup de poing sur le menton» historique pour les provinces et le gouvernement national.
Si les agriculteurs restent derrière l'organisation avec leur passion, leurs tracteurs et leurs ressources financières, si cela dépend de FDF, une bataille glorieuse est possible, avec une fête de temps en temps. Parce que, comme il est dit : se battre dur n'est pas possible sans boire de la bière forte.
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