Les producteurs pourraient bientôt se voir interdire de stocker des produits phytosanitaires qui ne sont pas destinés et autorisés pour leur propre culture. Cette proposition menace de créer des règles inapplicables, avertissent le LTO et le SGP, entre autres.
La Chambre des représentants débattra de la nouvelle loi phytosanitaire cet après-midi, mercredi 15 janvier. Les mesures concernant les produits phytosanitaires en font partie. L'interdiction proposée concerne la possession de substances qui ne sont pas destinées et autorisées dans les cultures actuellement cultivées.
Cela n'aide pas non plus l'environnement
Selon LTO Pays-Bas, cette proposition ignore complètement la pratique quotidienne du producteur. Les cultures cultivées peuvent alterner chaque année en raison de la rotation et des changements dans les plans de culture. L'interdiction proposée n'entraînerait que des coûts et une charge administrative supplémentaires. Même l’environnement n’en bénéficierait pas. En effet, si l'agriculteur modifie son plan de culture, il devra jeter les emballages à moitié vides de produits phytosanitaires, explique Joris Baecke.
Selon le directeur du LTO responsable du portefeuille Healthy Plants, le producteur engage des coûts inutilement. "Il faut d'abord engager des frais d'élimination, puis acheter à nouveau le produit phytosanitaire concerné pour la prochaine culture où le produit est à nouveau autorisé."
Pulvérisation pour autrui
De plus, des problèmes de mise en œuvre se posent pour les fournisseurs. L'article interdit la vente et la fourniture aux producteurs de produits phytopharmaceutiques qui ne sont pas applicables aux cultures qu'ils cultivent actuellement. La question est de savoir si les fournisseurs devraient ensuite vérifier les plans de construction des producteurs. En outre, de nombreux producteurs et entrepreneurs effectuent également des pulvérisations pour d'autres entreprises. On ne sait pas qui est responsable.
Le député SGP Roelof Bisschop s'exprime également avec force sur la question. « Une fois de plus, les agriculteurs risquent de se retrouver aux prises avec des règles qui sont belles sur le papier, mais difficiles, voire irréalisables, dans la pratique. » Bisschop : "Et s'il vous reste encore quelques restes et que vous souhaitez les réutiliser dans deux ans, car c'est ainsi que cela fonctionne dans la pratique. Et ne savent-ils vraiment pas au ministère que certains agriculteurs pulvérisent également leurs voisins ou d'autres collègues ? C'est possible, ça ne marche pas !"
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/article/10885295/unworkable-rules-around-means-possession-dremen]Des règles irréalisables concernant la possession de moyens menacent[/url]