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Analyse Fichier d'azote

Agriculture Collective doit recoller les débris

2 février 2020 - Eric de Muguet - Commentaires 11

Alors que les négociations sur le dossier de l'azote arrivent doucement à leur paroxysme, ça gronde au sein du Collectif agricole. Les désaccords sur la marche à suivre entre LTO Nederland et Farmers Defence Force sont partagés publiquement. Débris à recoller rapidement.

Le Premier ministre Mark Rutte et la ministre de l'Agriculture Carola Schouten ont sans doute été surpris ces derniers jours par les messages qui sont sortis des discussions au sein du Collectif agricole. Mercredi prochain, 5 février, les ministres retrouveront une délégation de l'association monstre des 13 organisations paysannes. Mais si l'on en croit toutes les histoires, Rutte et Schouten auraient presque pu trouver une autre façon de passer cette partie de la journée.

augmenter la tension
La tension avait été exacerbée juste avant cette rencontre, notamment par les Farmers Defence Force (FDF). L'objectif du Collectif agricole était de parvenir mercredi à des accords définitifs avec le cabinet sur la contribution de l'agriculture à la réduction de l'azote. Cela va dans le sens des discussions que le collectif a eues le 16 décembre 2019 au Catshuis avec Rutte et Schouten. Pour mettre la pression sur la bouilloire, FDF avait annoncé une action de déclenchement à grande échelle à La Haye avant le 5 février et a maintenant mobilisé ses partisans pour cela.

Mais ensuite, le Mesdag Dairy Fund a annoncé qu'il présenterait ses propres calculs des données sur l'azote du RIVM le 20 février. L'organisation a reçu ces données du RIVM au début de l'année après de longues discussions juridiques. Et bien que l'organisation elle-même ait indiqué qu'elle ne ferait aucune annonce sur l'avancement des analyses entre-temps, il a déjà été transmis au Collectif agricole que le Mesdag Dairy Fund arrive à des conclusions complètement différentes de celles du RIVM. 

Attente avec rendez-vous
Raison pour le Collectif Agriculture d'attendre après le 20 février pour passer des accords concrets sur l'azote avec le cabinet. Mais que faire de la rencontre du 5 février avec Rutte et Schouten ? Et la grosse action tracteur de FDF ? "Les deux sont annulés", a rapporté FDF jeudi soir 30 janvier dans un communiqué de presse rapidement retiré à nouveau. Ce message a été envoyé accidentellement alors que le Collectif Agricole se réunissait le 5 février. On peut imaginer l'effet de cet incident sur l'atmosphère dans le reste de la réunion. 

Un jour plus tard, vendredi matin, FDF rapporte dans un bref communiqué que seule l'action du tracteur n'aura pas lieu. Mark van den Oever, président de FDF, a déclaré tard vendredi soir dans un communiqué de presse personnel qu'il était déçu par LTO. Selon lui, LTO a bloqué l'accord au sein du collectif selon lequel FDF annulerait l'action de déclenchement en échange de l'annulation de la consultation du 5 février. LTO Nederland, à son tour, a rapporté samedi dans un communiqué publié sur son site Internet que la ligne du Collectif agricole est et devait continuer à parler à Rutte et Schouten. "Il aurait été préférable de partager personnellement le mécontentement mutuel, et non via le groupe d'applications et les médias", rapporte l'organisation.

Des sources au sein du Collectif agricole disent dans une réponse que LTO Nederland ne peut pas être blâmé pour l'agitation qui a surgi. Toutes les parties soutiennent l'orientation actuelle et la position de LTO est qualifiée de « particulièrement constructive ». L'agitation actuelle causée par la combinaison de FDF et du Dutch Dairymen Board est considérée comme consommatrice d'énergie. C'est frappant d'une part, parce que FDF a pris l'initiative de constituer le Collectif Agricole. D'un autre côté, Van den Oever a mis la barre haute dans la communication avec ses supporters pour parvenir à un bon accord sur l'azote.

Prévenir la perte de visage
Il ne fait aucun doute que FDF, LTO et les autres partis doivent s'entendre au sein du Collectif agricole. L'intérêt du dossier azote est trop grand pour cela. C'est à Aalt Dijkhuizen, président du Collectif agricole, de resserrer les rangs. Et, surtout, éviter de perdre la face vers l'armoire. Le Collectif agricole veut désormais mettre les goulots d'étranglement dans l'octroi de licences aux entreprises agricoles individuelles en tête de l'agenda du 5 février. Par exemple, certains d'entre eux sont aujourd'hui contrecarrés par des poursuites intentées par la Mobilisation pour l'environnement (MOB).

Selon les groupes de médias sociaux, le collectif veut éviter d'être accusé de ne pas vouloir parler ou négocier avec le cabinet. Aujourd'hui (lundi) le collectif déterminera définitivement l'ordre du jour de mercredi. Reste à savoir si Schouten et surtout Rutte trouvent cela suffisamment important pour y réserver du temps - maintenant qu'aucune décision n'est prise - et s'ils veulent également attendre un peu moins de 3 semaines.

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Eric la grive

Eric est membre du comité de rédaction de Boerenbusiness. En tant que membre d'une famille d'agriculteurs, Eric a le sang d'agriculteur qui coule dans ses veines. Il se considère comme un généraliste, mais avec une préférence pour l'économie, les tendances, les marchés et le marketing.
commentaires
Commentaires 11
Étudiant 3 février 2020
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/ artikel/10885741/landbouw-collectief-moet-fragments-lijmen]Agriculture Collective doit coller des morceaux de fragments[/url]
Le collectif agricole ne vous laissera pas jouer à part. Que TOUS les participants gardent la paix. Il est impossible que rien ne soit réalisé bientôt et que nous commencions alors à nous blâmer les uns les autres. C'est bien si vous pouvez expliquer à vos supporters que vous n'avez rien avoué, mais c'est encore mieux si vous pouvez dire que vous avez accompli quelque chose ensemble.
péta 3 février 2020
@student : Je pense que la meilleure chose est qu'en tant que collectif, vous pouvez dire que vous n'avez pas cédé à la solution d'un problème officiel et politique de papier.
Attendez simplement le rapport de Mme Rotgers avant de donner ne serait-ce qu'un doigt à une solution fictive à un problème fictif.
Assez a été gâché par un plaidoyer médiocre de la part de cadres multi-animaux et des conflits d'intérêts avec les partis politiques. Comme l'a souligné à juste titre FDF, trop c'est trop, jusqu'ici et pas plus loin !
w palma 3 février 2020
quelles sources au sein du lc confirment que lto ne peut pas être blâmé ? il ressemble maintenant à @boerenbusiness c'est aussi choisir son camp... la rédaction pourrait-elle être plus transparente ?
Étudiant 3 février 2020
Eh bien Peta, tu peux dire ça. Si le résultat est que le Collectif s'effondre et que le gouvernement continue simplement sa politique, alors vous n'avez rien obtenu. La plupart des agriculteurs pensent qu'ils sont indispensables, mais si nous exportons jusqu'à 90 % de notre production, ce n'est pas si mal. L'approvisionnement alimentaire aux Pays-Bas ne serait pas menacé si 9 agriculteurs sur 10 s'arrêtaient. L'industrie de la transformation peut vraiment se sauver. La partie de la production nationale qui est perdue, ils l'obtiennent simplement de l'étranger. Les fabricants nationaux de technologie agricole fournissent déjà beaucoup à l'étranger en ce moment. Les fournisseurs d'agents chimiques et pharmaceutiques et d'engrais sont souvent déjà de grandes entreprises chimiques, ce qui leur permet de survivre. Les fournisseurs d'aliments pour animaux ont un sérieux problème s'ils ne vendent pas également leur produit dans les pays voisins. Ils étaient donc bien présents lors des manifestations.
??? !!! 3 février 2020
Pas d'étudiant, c'est pourquoi vous êtes encore étudiant :

Un secteur en décroissance n'innove pas. Pas seulement l'agriculteur : TOUS les approvisionnements, TOUS les clients souffrent.

Bref, avec les plans absurdes et l'incertitude associée, une mèche a été allumée par le gouvernement auprès de l'ensemble de l'agrobusiness (y compris conseil/recherche/activité scientifique).

Il appartient à tous ceux qui ont du bon sens (bon sens) de retirer ce fusible avant que la bombe n'explose.
Gaj van den Broek 3 février 2020
Veut plaider pour que chacun trouve son nom.
Ou tu n'oses pas ?
cordonniers 1 3 février 2020
L'élève découvrira, lorsqu'il commencera à gagner sa vie de ses mains, que vous ne commencez pas à apprendre avant de sortir de l'école, et oui, si vous cherchez un emploi pour le gouvernement, vous devez aller à l'école aussi longtemps que possible, Pouvez-vous ne pas penser du tout et croyez-vous tout ce qu'ils vous disent
ps 3 février 2020
FDF a du cran, du courage et de la persévérance et avec le savoir faire en interne, ce n'est pas toujours le cas que lorsqu'un mouton est au-dessus du barrage, plus de suite, ce cerf-volant ne monte plus !!!!!!!!!!! nous sommes déjà tenus en laisse et utilisés depuis des années, l'agriculture n'est pas le problème mais l'industrie et les entreprises n'ont jamais eu de permis NB ou voulez-vous qu'il soit volé aux entreprises agricoles pour rien?? Offre à vendre
Johan Smith 3 février 2020
Hey Gah, je suis d'accord à 100%. , ça m'énerve aussi. Je dirais ne pas poster.

Johan Smith
Jan le fermier 3 février 2020
Pourquoi ne proclames-tu pas simplement la vérité ?
Fdf a beaucoup de mal avec l'ingérence politique de la poupée PvdA Marc calon. Qui, bien sûr, n'est là que pour protéger le pacte vert du pape Timmermans pour son propre climat.
Il suffit de passer le balai dans le LTO.
Tous les politiciens avec leurs doubles agendas et intérêts de parti.
Fdf 5 févr. La Haye vient d'arriver...
vieille main 3 février 2020
L'étudiant a une bonne histoire. Si l'agriculteur doit rebrousser chemin à cause de la réduction de la surproduction d'ammoniac, de particules, alors ses fournisseurs sont les perdants. C'est pourquoi ils chatouillent les agriculteurs avec le slogan : "nous sommes fiers des agriculteurs". Les agriculteurs sont dépouillés par les fournisseurs ; en Europe de l'Est, les prix d'achat des aliments pour animaux, des engrais et des machines sont beaucoup plus bas. Les gens regardent par-dessus la frontière.
Vous ne pouvez plus répondre.

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