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"Le risque d'empiler des substances dangereuses sous-exposées"

12 mars 2020 -Jeannette Pennings - Commentaires 5

Le gouvernement doit mieux maîtriser les substances dangereuses, telles que les PFAS et les produits phytosanitaires. C'est ce qu'affirme le Conseil du cadre de vie et des infrastructures (Rli) dans un avis au ministre Van Veldhoven pour le logement et l'environnement.

En rapport consultatif « Contrôle des substances dangereuses », présenté mercredi 11 mars, Rli affirme que le nombre de substances dangereuses et leur utilisation sont en augmentation. Il en va de même pour la réutilisation de produits contenant des substances dangereuses. Cela signifie que le développement des dernières décennies a stagné, ce qui a entraîné une diminution du nombre de substances dangereuses se retrouvant dans l'environnement.

Politique inadéquate
Selon Rli, la politique actuelle en matière de substances dangereuses n'est pas suffisante pour gérer de manière adéquate les risques pour les personnes et l'environnement. Une nouvelle politique serait nécessaire. "Des substances s'accumulent dans le milieu de vie, ce qui crée de nouveaux risques et conduit également à des incidents." Outre les PFAS et les produits phytosanitaires, les microplastiques et les résidus de médicaments en sont des exemples.

Pour éviter des risques croissants, il est nécessaire de mieux connaître la mesure dans laquelle les substances se retrouvent dans l'environnement, déclare Rli. Le conseil recommande au gouvernement d'obliger les entreprises à suivre l'itinéraire des substances dangereuses tout au long de leur cycle de vie grâce à un système dit de suivi et de traçabilité. En outre, des fonds supplémentaires doivent être alloués au renforcement des capacités et des connaissances politiques des gouvernements afin d’améliorer la mise en œuvre, l’application et la supervision des politiques.

Exposition simultanée
Rli estime qu'il convient d'accorder une plus grande attention aux risques liés aux substances qui, prises individuellement, ne posent pas de problème, mais qui, ensemble, peuvent avoir un effet nocif. Le conseil recommande que l'effet de cette exposition simultanée soit pris en compte lors de l'établissement de normes environnementales nationales. Cela peut également être nécessaire pour des domaines spécifiques. Le gouvernement central devra soutenir les municipalités et les provinces dans ce domaine.

Enfin, la transition vers une économie circulaire entraîne de nouveaux défis. Le conseil appelle le gouvernement à plaider au niveau européen en faveur de règles garantissant que la réutilisation fait partie de l'évaluation des risques des substances. Il faut également savoir exactement quelles substances sont contenues dans quels produits. Il est donc nécessaire d’examiner s’il est possible d’introduire au niveau international un passeport matériel pour la composition chimique des produits.

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Jeannette Pennings

Jeannet a ses racines dans le secteur des bulbes à fleurs et a grandi dans une entreprise agricole au nord de la Hollande septentrionale. En tant que généraliste, elle rend compte de tous les secteurs pour Boerenbusiness. Elle explore également les possibilités de la publicité sponsorisée.
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Commentaires 5
Abonné
Roy 12 mars 2020
Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/article/10886187/risk-stapling-hazardous-substances-underexposed]'Risque d'empilement de substances dangereuses sous-exposées'[/url]
De quel genre d'absurdités s'agit-il encore ? Il serait préférable que ces types de services se concentrent sur la manière dont nous pouvons construire/surveiller l’économie plutôt que de la détruire. Dans la période actuelle, le harcèlement n’est plus de mise. Importer de la nourriture n'est pas une si bonne idée, je pense, étant donné la situation actuelle.
Janvier 13 mars 2020
Fini les agriculteurs hollandais.
Je préfère la nature ici et la nourriture venue de loin, arrosée ou pas, ça ne m'importe pas !
grenouille 13 mars 2020
Le risque d’empiler des médicaments contre le Corona est-il également étudié ?
cordonniers 1 13 mars 2020
Corona a de la chance pour Rutte, tous les regards sont tournés vers cette grippe et toutes ses erreurs sont aussi dues à cette grippe, qui vient d'arriver juste à temps. Il n’y aura aucune protestation de la part des agriculteurs.
jpkievit 13 mars 2020
Ned en 1960 en moyenne 65 ans en 2020 85 ans grâce aux produits phytosanitaires
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