Depuis la mi-mars, le prix du diesel s'est stabilisé autour de 85 centimes le litre. Mais la période de prix bas et stables pourrait être révolue. Parce que le cartel pétrolier OPEP et la Russie se sont mis d'accord jeudi sur une réduction de la production pétrolière.
La production quotidienne sera réduite de dix millions de barils en mai et juin pour faire grimper les prix du pétrole. Cela en fait la plus grande réduction de la production pétrolière jamais enregistrée. Cependant, la nouvelle de la restriction de la production pétrolière, qui était dans l'air depuis longtemps, a entraîné une nouvelle baisse des prix du pétrole.
Parce que les restrictions annoncées pour mai et juin et, dans une moindre mesure, pour les mois suivants, ne compenseraient pas l'excédent créé par l'augmentation de la production début mars et la baisse de la demande due à la crise du coronavirus.
Une régulation mondiale ?
Les pays de l’OPEP et la Russie espèrent que d’autres pays producteurs de pétrole, notamment les États-Unis, le Canada, le Brésil et la Norvège, réduiront également leur production. Les consultations du G20 aujourd'hui pourraient donner une nouvelle dynamique à la situation, mais les États-Unis ne se sont encore engagés sur rien et soulignent que la production pétrolière a désormais diminué en raison de la crise du coronavirus, même sans mesures.
Plonger depuis le Nouvel An
Le pétrole Brent coûtait près de 70 dollars le baril au début de cette année, après quoi le prix a commencé à baisser. La crise de l’OPEP, la guerre des prix qui a suivi et la crise du coronavirus ont provoqué une chute spectaculaire du prix du pétrole, à peine à 20 dollars. Le prix du diesel a baissé parallèlement à l’effondrement du prix du pétrole, mais dans une moindre mesure.
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[URL=http://www.boerenbusiness.nl/article/10886666/end-aan-stable-low-dieselprice]Fin du prix du diesel bas et stable ? [/url]