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Le gouvernement hongrois ne croit pas aux substituts de viande
Le ministère hongrois de l'Agriculture n'a que peu ou pas confiance dans le fait que les sources alternatives de protéines puissent remplacer la « vraie » viande et soient bonnes pour la santé. C'est pourquoi l'Office national de sécurité de la chaîne alimentaire mène une étude sur les effets des sources alternatives de protéines telles que le soja et les insectes sur le corps humain.
Le ministère hongrois de l'Agriculture a annoncé la semaine dernière que l'Office national de sécurité de la chaîne alimentaire (NÉBIH) allait lancer une enquête globale sur les sources alternatives de protéines, telles que les insectes et le soja. La recherche devrait clarifier les effets des sources de protéines végétales sur le corps humain et la santé de nombreux consommateurs hongrois.
"Danger pour la santé"
Selon le secrétaire d'État hongrois à l'Agriculture, de nombreux ingrédients d'origine végétale utilisés dans les substituts de viande ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels. "Cela entraîne divers problèmes de santé et les ingrédients végétaux en poudre présentent également un risque de contamination croisée avec des allergènes, ce qui constitue un risque pour la santé de certains consommateurs", écrit le secrétaire d'État.
L'Agence européenne de sécurité des aliments a récemment déclaré le ver de farine jaune sans danger pour la consommation humaine. Le secrétaire d’État hongrois n’en est visiblement pas content. "Environ 70 % de la population hongroise ne mange pas d'insectes. Je trouve donc totalement irréaliste l'idée que cela puisse remplacer parfaitement les produits carnés traditionnels."
Le secrétaire d'État ajoute que le ministère de l'Agriculture du pays ne considère pas la viande de laboratoire et la viande d'insectes comme la voie vers une production alimentaire hongroise pérenne.
Kimberley Baker
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