Un accord agricole n’a de chance de succès que si les parties sont disposées à faire des compromis et à s’engager sur des accords. C'est la conclusion des éclaireurs du SER, basée sur près de 50 conversations avec les parties concernées.
La ministre sortante de l'Agriculture, Carola Schouten, avait demandé au Conseil économique et social (SER) une étude de faisabilité comme première étape vers un éventuel accord. C'était en réponse à une motion de la Chambre des représentants à l'initiative de Roelof Bisschop (SGP).
Un accord agricole est nécessaire pour accélérer la transition vers une agriculture économiquement, écologiquement et socialement durable, estime le SER. "Avec une politique à long terme, prévisible et cohérente, la confiance mutuelle peut être rétablie et des investissements à long terme sont possibles."
« Transformez les relations polarisées en une histoire positive »
Les conversations montrent que de nombreux interlocuteurs considèrent un accord agricole comme une bonne opportunité de transformer les relations polarisées entre les agriculteurs, le gouvernement, la chaîne et la société en une histoire positive axée sur des perspectives d'avenir concrètes, selon le SER.
Selon l'organisme consultatif, l'accord peut être construit à partir de différentes voies de transition : agriculture de haute technologie dans des systèmes fermés et ouverts, agriculture durable, agriculture biologique, entreprises sociales, gestion de la nature/du paysage et cessation de l'entreprise. "La capacité de gain de l'agriculteur ainsi que la position et la formation des employés du secteur méritent une attention particulière. Les plans sectoriels existants et d'autres initiatives peuvent constituer des éléments de base."
Selon le SER, le gouvernement doit participer pleinement à l'accord et fournir des ressources suffisantes (réglementations, finances) pour mettre en œuvre l'accord. Selon le conseil, une représentation large et diversifiée des acteurs concernés est également nécessaire, en mettant l'accent sur les jeunes agriculteurs. En outre, le SER stipule que les participants doivent disposer d'une légitimité et d'un mandat suffisants parmi leurs partisans et que les parties qui concluent des accords sont responsables de la mise en œuvre de ces accords.
La politique maintenant
Katrien Termeer, présidente du comité exploratoire et membre couronne du SER : « C'est maintenant au tour des hommes politiques de déterminer la forme et les conditions d'un tel accord. Il est essentiel que les hommes politiques ne repoussent pas les limites des normes lorsqu'ils fixent des normes. " examine les cadres juridiques existants et ne se concentre pas aveuglément sur un seul problème. Ce n'est qu'alors qu'une perspective à l'épreuve du temps pourra être développée. "
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