Le gobelet à poison sur le marché du porc n'est toujours pas vide. Alors qu'on espérait une phase un peu plus stable après l'inscription de la semaine dernière, la découverte de la peste porcine africaine a rapidement ramené l'incertitude.
Après l'impasse de plusieurs semaines autour des cotations allemandes, le VEZG et les abattoirs sont parvenus la semaine dernière à un accord au niveau de 1,42 € par kilo de poids abattu. L’espoir est que cela ait créé un plancher sur le marché. Pourtant, il y a peu de positivité sur le marché.
Trop de viande pour une question discrète
Malgré le nombre limité d'abattages en Allemagne, on parle encore dans le commerce de la viande d'un large approvisionnement en viande, notamment en provenance d'Espagne. Les périodes de vacances n’ont pas non plus aidé la demande. En outre, il apparaîtra dans les prochains jours si la découverte de la peste porcine africaine aura des conséquences sur les ventes de viande de porc allemande dans d'autres pays, même si, pour la première fois, aucune mesure supplémentaire ne semble être prévue.
Selon des sources internes, une reprise de la demande chinoise de porc est encore possible, mais elle ne prendra forme que plus tard dans l'année. Pour l’heure, c’est l’une des rares pistes. Une hausse des prix des porcs destinés à l’abattage n’est donc pas à l’ordre du jour.
Le cours VEZG du 21 juillet a été fixé à 1,42 € le kilo de poids carcasse, un cours qui n'a pratiquement pas changé.