C'est presque monotone, mais les prix de la plupart des morceaux ont également encore augmenté en juillet. Et cela alors que fin juin et début juillet le prix des matières premières fourragères maïs, blé et soja a légèrement baissé.
La baisse des prix des matières premières n’a pas affecté les prix de gros ; même si leur hausse a été un peu moins rapide ce mois-ci qu'en juin.
Les chiffres mensuels de Wageningen Economic Research montrent que c'est le morceau standard A qui a le plus augmenté en juillet, à 0,45 €, portant le prix à 28,45 € pour 100 kilos. Le morceau B riche en protéines est devenu 0,30 € plus cher et coûte désormais 30,40 € pour 100 kilos. L’exception à la règle concerne les morceaux de grains de maïs. Le prix de celui-ci a baissé de 0,20 €. Cela signifie que les morceaux de trognon de maïs coûtent en moyenne 39,75 € les 100 kilos en juillet. Pour les engraisseurs, les morceaux de bœuf de taureau 0,20 € et les morceaux de trèfle rose 0,25 € sont devenus plus chers et s'élèvent respectivement à 29,20 € et 31,75 € les 100 kilos.
Le prix des morceaux de porc a également encore augmenté. Les granulés pour truies et le lakto sont tous deux devenus un quart plus chers et coûtent désormais en moyenne 29,65 € et 34,10 € les 100 kilos. Les granulés pour bébés porcelets ont augmenté de 0,35 € à 40,10 € les 100 kilos. Le pellet de démarrage/transition coûte 32,85 € en juillet. C'est 0,15 € de plus qu'en juin. Les morceaux de porc coûtent en moyenne 28,40 €, soit un centime de plus qu'en juin.
La récolte des céréales devient décisive
De Entreprise agricole Indicateur de prix des aliments composés prédit que les prix des morceaux baisseront à court terme puis augmenteront à nouveau. L'évolution de la récolte et des rendements des céréales marquera dans un avenir proche le marché des aliments pour animaux. Le blé et l'orge en particulier sont désormais à l'étude. Le maïs et le soja devront attendre encore un peu.
De bons rendements céréaliers sont attendus, notamment en Europe, mais la météo ici peut encore mettre des bâtons dans les roues, notamment en termes de qualité. Les commerçants et les spéculateurs semblent déjà prendre de l’avance sur ce point. Par exemple, le cours du blé est passé de moins de 200 € la tonne début juillet à 220,75 € hier (jeudi 29 juillet).