Hier (lundi 6 septembre), la ministre sortante de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire, Carola Schouten, a annoncé des propositions ambitieuses pour améliorer la qualité de l'eau. Entre autres, on envisage d'intervenir dans le plan de construction et d'ajuster les normes d'apport d'azote.
La norme d'un maximum de 50 mg/l de nitrate dans les eaux souterraines supérieures n'est pas atteinte dans de nombreux endroits. Pour répondre aux objectifs de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE) et de la 7e programme d'action pour la directive sur les nitrates (7e AP), le ministre a mis en place 5 piliers avec des mesures et des obligations. Les piliers A (plan de construction) et C (autres mesures) sont les plus drastiques pour l'agriculteur.
Cultures de repos obligatoires
Le ministre souhaite qu'une culture dormante soit cultivée au moins une fois tous les 2023 ans à partir de 1 et une fois tous les 4 ans à partir de 2027. Il y aura également des règles pour une zone obligatoire de cultures de repos pour les entreprises d'élevage de pâturage. Les cultures classées comme cultures dormantes restent à déterminer, mais au 1e La PA concerne principalement les céréales et les graminées et, par exemple, la luzerne, le trèfle et les plantes à fibres.
Sur les sols de sable et de loess, où les problèmes de lessivage sont les plus importants, il sera également obligatoire à partir de 2023 de pratiquer une culture dérobée après la culture principale sur 60 % des surfaces au plus tard le 1er octobre. A partir de 2027, une culture dérobée doit être semée sur toutes les parcelles au plus tard le 1er octobre.
bandes tampons
D'autres mesures consistent à rendre obligatoires des bandes tampons plus larges le long des voies navigables. Le nouveau CAP comprend déjà des bandes de 3 mètres de large le long des cours d'eau. Selon le ministre, cela réduit non seulement le lessivage des nutriments, mais a également un effet positif sur la charge en produits phytosanitaires et sur la biodiversité. En raison de différences et d'effets régionaux importants, le ministre souhaite donner aux offices des eaux le pouvoir de s'en écarter si nécessaire.
Le ministre souhaite également évaluer le système actuel de normes d'épandage d'azote et de coefficients d'efficacité de l'azote. Les effets des cultures dérobées seront également évalués. Les normes d'utilisation seront ajustées si nécessaire. Cependant, le ministre s'est engagé à élargir les possibilités d'épandage des engrais de ferme riches en paille et des engrais riches en matières organiques, tant en termes de quantité que de période d'épandage. Cela correspond à la nécessité d'augmenter la teneur en matière organique du sol et est bon pour les oiseaux des prés et pour le stockage du carbone.
Répartir les coûts sur l'ensemble de la chaîne
L'impact économique des mesures proposées est actuellement à l'étude. Le ministère étudie la manière dont les coûts peuvent être absorbés tout au long de la chaîne et l'agriculteur peut maintenir un bon modèle de revenus. En outre, les possibilités de la nouvelle PAC pour soutenir la transition vers une agriculture plus durable sont également examinées.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/artikel/10894033/indraft-measures-for-water-quality]Mesures rares pour la qualité de l'eau[/url]