Trouver une référence pour l'impact climatique de l'élevage laitier, qui puisse être utilisée au mieux dans le monde entier, est logique, mais c'est aussi toute une tâche. Ce fut un point clé du discours inaugural de Robert Baars en tant que chargé de cours à l'Université des sciences appliquées Van Hall à Leeuwarden. Il a fait valoir son point de vue lors du symposium Climate Smart Dairy Value Chains.
Baars voit des incohérences dans la façon dont la charge climatique est mesurée par l'élevage laitier aux Pays-Bas, par exemple, avec une mesure pour le CO2 par kilo de production de lait et une mesure pour l'azote par hectare. Il préférerait que les émissions de CO2 de la production laitière soient également exprimées en volume par hectare.
Plus clair et plus juste
Une telle norme est plus claire et plus juste, suggère Baars. Selon lui, cela rendrait aussi plus justice aux conditions en Afrique, par exemple. La production de lait y a également lieu, mais selon les normes actuellement en vigueur, elle est considérée comme très inefficace. Pour produire un kilo de lait en Afrique, une quantité relativement importante de CO2 y est émise. En tout cas, bien plus qu'en Europe. Cependant, les émissions de CO2 par hectare de terre en Afrique sont faibles, tandis que les émissions de CO2 de la production laitière par hectare de terre en Europe sont assez élevées.
La question pour Baars est de savoir quel critère et quel type de production laitière servira le mieux le climat dans le monde.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.