La loi sur les pratiques commerciales déloyales (OHP) dans la chaîne agricole et alimentaire entrera en vigueur le lundi 1er novembre. Grâce à cette loi, les agriculteurs, entre autres, bénéficient d'une protection supplémentaire contre les plus grands acteurs de la chaîne, ce qui devrait renforcer leur position de négociation.
La loi sur les pratiques commerciales déloyales, entre autres, interdit toujours les retards de paiement et les annulations tardives, le refus de contrats écrits, les modifications unilatérales ou les modifications rétroactives des contrats et des conditions générales par le client. Les questions susmentionnées figurent sur la "liste noire". En outre, il existe une « liste grise » de choses qui sont interdites, sauf si cela est clairement stipulé dans un contrat au préalable. Cette liste comprend : le retour sans indemnité, la facturation de frais de stockage par l'acheteur ou le fournisseur qui doit payer la publicité.
Non seulement les agriculteurs, les maraîchers et les pêcheurs peuvent compter sur la loi en tant que fournisseurs, mais également d'autres fournisseurs (transformateurs de viande, laiteries et grossistes) qui approvisionnent le secteur de la vente au détail, tant qu'il existe un fournisseur relativement petit contre un acheteur plus important. Un fournisseur dont le chiffre d'affaires est inférieur à 2 millions d'euros bénéficie d'une protection contre un client dont le chiffre d'affaires est supérieur à 2 millions d'euros et celle-ci augmente progressivement jusqu'aux fournisseurs dont le chiffre d'affaires est compris entre 150 et 350 millions d'euros et qui bénéficient d'une protection contre un client dont le chiffre d'affaires est supérieur à 350 millions d'euros. XNUMX millions de chiffre d'affaires.
Rapport à l'ACM et bientôt au Comité des litiges
Depuis le 1er novembre, la loi ne s'applique qu'aux nouveaux contrats. Depuis le 15 avril 2022, tous les contrats existants doivent également respecter cette nouvelle loi. Pour le moment, les réclamations ne peuvent être soumises qu'à l'Autorité des consommateurs et des marchés (ACM), mais à partir du 1er janvier 2022 également au comité des litiges qui traite les litiges entre un fournisseur individuel et un client.
En cas de plainte justifiée, ACM peut s'adresser au client, infliger une amende et faire stopper le comportement du client par, par exemple, une sanction. Le Comité des litiges rend une décision contraignante sur qui a raison et, contrairement à ACM, peut également accorder des dommages-intérêts.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.