Le prix de l'électricité a fortement augmenté la semaine dernière. Le manque de vent et le prix élevé du gaz sont des facteurs importants dans cette augmentation des prix. Pour garantir la sécurité d’approvisionnement tout en produisant de l’électricité sans émettre de CO2, l’énergie nucléaire fait l’objet de discussions sérieuses tant au niveau national qu’européen.
Le prix de l'électricité a fortement augmenté la semaine dernière. Lundi 13 décembre, la cotation EPEX Spot était de 241,87 € par MWh. En semaine, celui-ci est passé à 337,27 € par MWh le vendredi 17 décembre. Même si le prix de l'électricité a de nouveau baissé, à 289,66 € le MWh le dimanche 19 décembre. Cela signifie que l’électricité reste très chère.
Une combinaison de facteurs est à l’origine de ces prix sans précédent. L'alimentation électrique des éoliennes est décevante - en raison du temps hivernal calme. Cela signifie que près de 80 % du mix énergétique total provient de sources conventionnelles et 10 % supplémentaires de la biomasse. Les centrales électriques au gaz et au charbon connaissent également une forte hausse des prix des droits de gaz et de CO2. De plus, le maintien des centrales nucléaires en France signifie moins de capacité sur le réseau européen.
On s’attend donc à ce que le prix de l’électricité augmente encore cette semaine. Les bulletins météorologiques prévoient un hiver calme, avec des températures quelques degrés inférieures à la normale pour cette période de l'année. L’offre d’énergie éolienne continue d’être décevante et le temps plus froid crée une demande accrue de gaz.
Énergie nucléaire
L’énergie nucléaire figure désormais en bonne place à l’agenda comme solution pour la sécurité de l’approvisionnement électrique. Dans l'accord de coalition présenté la semaine dernière, il a été convenu de maintenir plus longtemps la centrale nucléaire de Borssele et le souhait a été exprimé de construire deux nouvelles centrales nucléaires. On constate également une réaction de plus en plus positive à l’énergie nucléaire au niveau européen. La France est depuis longtemps un grand défenseur de l'énergie nucléaire en tant que source d'énergie « propre » qui ne rejette pas de CO2. En raison des problèmes actuels du marché de l'énergie et pour rendre l'Europe plus indépendante des fournisseurs étrangers, la France gagne de plus en plus de partisans, y compris les Pays-Bas.