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Analyse Olie

Le prix du pétrole brut monte et descend comme un oui-marbre

11 mars 2022 - Jurphaas Lugtenburg

Les prix du pétrole évoluent dans tous les sens. La tendance haussière d'une semaine plus tôt s'est poursuivie en première partie de semaine. Cette augmentation de prix a été complètement abandonnée plus tard dans la semaine. Comment remettre le marché pétrolier sous contrôle ?

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La cotation du pétrole Brent s'est rapprochée cette semaine du niveau record de 2008. Le mardi 8 mars, la cotation a clôturé à 127,98 dollars le baril. La hausse des prix du pétrole a été rapide, mais la chute a été encore plus rapide. Un écart de plus de 25 dollars le baril, comme celui qui s'est produit le mercredi 9 mars, est unique. Au sommet, le prix était de 131,64 dollars le baril et au plus bas, le prix était de 105,60 dollars le baril. La baisse de plus de 16 dollars le baril en une journée est également abrupte. Le prix se stabilise désormais quelque peu, puisqu'il s'établissait à 10 dollars le baril le jeudi 109,33 mars.

L’augmentation des prix n’est pas sans rappeler la crise pétrolière de 1973. Cependant, cette comparaison est largement erronée. À l'époque, il s'agissait d'un boycott ciblé des pays arabes visant à cibler les puissances occidentales qui soutenaient Israël dans la « guerre du Kippour ». Il s’agit désormais de la perte partielle de pétrole russe en raison des sanctions contre ce pays. Le président américain Joe Biden a annoncé que les États-Unis n’achèteraient plus du tout de pétrole et de gaz russes. Compte tenu de la faible part du marché américain, c'est une mesure qu'il peut prendre sans plonger le pays dans la crise. Il n’est d’ailleurs pas vrai que les citoyens américains ne remarquent pas le boycott : les prix de l’essence y augmentent également.

C'est plus complexe pour l'Union européenne. Nous dépendons largement du pétrole et du gaz russes. Il y a donc de la marge dans les sanctions pour permettre la poursuite des échanges commerciaux. L'attitude du Kremlin est au moins aussi pertinente. Poutine n’a pas imposé d’interdiction générale des exportations de pétrole et de gaz vers l’Occident, à la suite des sanctions occidentales qui ont gravement perturbé l’économie russe.

Comment remettre le prix sous contrôle ?
Selon les experts, les fluctuations extrêmes des prix peuvent en partie être attribuées aux spéculateurs. Lorsqu’un marché est aussi volatil que celui du pétrole cette semaine, les spéculateurs peuvent gagner (ou perdre) une richesse en peu de temps. Cela attire les chercheurs de fortune, ce qui entraîne l’entrée ou la disparition d’argent supplémentaire sur le marché. Des pays comme l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis disposent encore d’une capacité inutilisée considérable pour augmenter la production pétrolière aux niveaux d’avant la pandémie de coronavirus. Cela permettra aux pays d’augmenter leur part de marché et de calmer quelque peu le marché. Il est encore incertain que ces pays osent franchir cette étape.

Une autre option qui est de plus en plus évoquée pour calmer davantage le marché pétrolier est la normalisation des relations entre les États-Unis, l’Iran et le Venezuela. La production pétrolière iranienne est d'environ la moitié de celle de la période précédant le boycott américain et celle du Venezuela est d'environ 33 %.

Le danger guette
Les prix élevés du pétrole constituent également un danger pour les producteurs de pétrole. Si le prix augmente trop rapidement et trop fortement, la demande (la croissance) du pétrole est ralentie. Le prix élevé du pétrole est également un moteur de l’inflation. L’inflation a déjà atteint ces derniers mois son plus haut niveau depuis des décennies, mais la situation ne fera qu’empirer avec la crise énergétique actuelle. Cela nuit à la croissance économique et donc à la demande de pétrole. Un dernier point évoqué par beaucoup est que les prix élevés de l’énergie constituent une incitation à la durabilité. La manière dont les entreprises et les particuliers façonnent cette situation varie d’une situation à l’autre et d’un secteur à l’autre, mais elle a des conséquences directes et/ou indirectes sur la demande de pétrole.

Le prix du diesel suit de près celui du pétrole brut. Le prix du diesel pour les livraisons à partir de 4.000 9 litres a culminé mercredi 194,60 mars à 100 € les 11 litres. Un record absolu. Le vendredi 151,70 mars, le tarif est de 100 € les 20 litres. Il s'agit d'une baisse significative par rapport à mercredi, mais toujours d'environ XNUMX euros de plus que les prix de janvier, lorsque le prix du diesel était également relativement élevé.

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