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Analyse Gaz naturel

Le marché du gaz reste remarquablement stable après des revers

30 mars 2022 - Jurphaas Lugtenburg

Le prix du gaz reste assez stable. Cela peut être qualifié de remarquable selon certains analystes. En effet, des développements sont en cours qui auraient un impact sur la liste des gaz. Des problèmes d'approvisionnement en gaz norvégien à la demande de la Russie de ne payer que des roubles.

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Le cours du gaz naturel TTF a clôturé vendredi 25 mars à 101,27 € le MWh. C'est le prix le plus bas de la semaine dernière. Cette semaine, le prix a encore augmenté et au moment de la rédaction de cet article, le tarif est de 119,30 € par MWh. C’est solide, surtout quand on compare ce prix avec la même période de l’année dernière. À l’époque, le prix du gaz était inférieur à 20 € le MWh. Mais, quand on compare le prix au tarif du début du mois – lorsque la barrière des 200 € a été franchie – ce n'est pas trop mal.

Cela fait sourciller certains analystes. L’Union européenne a dû essuyer plusieurs revers ces derniers jours. Les exportations de gaz de la Norvège ont été affectées par plusieurs perturbations inattendues. La quantité transportée vers l’Union européenne est donc inférieure à ce que les analystes avaient pris en compte. De plus, du temps froid est prévu dans le nord-ouest de l’Europe dans les prochains jours. Il y a suffisamment de gaz stocké pour répondre à cette demande à court terme, mais cela retardera la reconstitution des stocks pour l’hiver prochain.

Paiement en roubles
L'exigence de la Russie d'être payée en roubles russes par des pays « hostiles » occupe les dirigeants de l'Union européenne. La Russie a annoncé aujourd’hui (30 mars) qu’elle n’introduirait pas cette exigence cette semaine. L'Allemagne a déjà lancé un plan de gestion de l'approvisionnement en gaz. Le gaz pourra donc être rationné en cas d’impasse sur la demande russe. D'autres États membres sont également concernés. Par exemple, la Grèce a demandé des consultations urgentes avec les fournisseurs de gaz, le gouvernement néerlandais a appelé les consommateurs à être économes en gaz et l'autorité française de l'énergie a appelé les consommateurs à ne pas paniquer.

L’Union européenne dépend largement du gaz russe, même si des alternatives sont recherchées à court et à long terme. Eon - La plus grande entreprise énergétique d'Allemagne - a signé hier (29 mars) un protocole d'accord avec l'Australien. Métaux Fortescue pour étudier comment l'hydrogène vert peut être expédié en Europe. L’entreprise souhaite réduire sa dépendance au gaz russe. Fortescue a une filiale Fortescue Industrie du futur qui a dans son portefeuille des projets d’hydrogène et d’ammoniac d’eau verte. Dans cet accord, Eon et Fortescue ont convenu d'étudier comment environ 2030 millions de tonnes d'hydrogène pourraient être transportées chaque année vers l'Allemagne d'ici 5.

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