Le marché pétrolier reste extrêmement sensible aux facteurs qui poussent les prix. Le prix du baril de pétrole Brent s'est accéléré cette semaine et retrouve désormais son plus haut niveau depuis fin mars. D'où vient ce renouveau ?
Des rumeurs courent selon lesquelles Shanghai serait sur le point de lever le confinement strict après deux mois. Lorsque les mesures liées au coronavirus seront supprimées, le trafic dans la métropole chinoise augmentera logiquement à nouveau, et avec lui la demande de pétrole augmentera également. La demande de pétrole augmentera également aux États-Unis et en Europe à l’approche de la saison touristique.
Le pétrole en hausse
Ces perspectives donnent un coup de pouce au prix du pétrole, surtout maintenant que le coronavirus ne constitue plus un facteur limitant. Aux États-Unis, la demande de pétrole est de 10 à 15 % plus élevée pendant les mois d’été, selon les analystes. Le prix du baril de pétrole Brent était déjà en hausse la semaine dernière et cette tendance s’est poursuivie cette semaine. Avec une hausse des prix de plus de 5 $, le cours de clôture a atteint hier plus de 117 $, le plus haut niveau depuis la mi-mars.
Là où la demande augmente, les stocks diminuent. L'Agence américaine de l'énergie (EIA) a annoncé à la fin de la semaine dernière que les stocks commerciaux de pétrole avaient diminué d'un million de barils, pour atteindre 1 millions. C'est 419,8 % de moins que la moyenne quinquennale pour cette période de l'année.
Le G7 augmente la pression
Il pourrait y avoir un certain soulagement sur le marché la semaine prochaine. Jeudi 2 juin, l'OPEP (y compris la Russie) se réunira à nouveau pour coordonner les volumes de production. On s'attend à ce qu'il soit ensuite décidé d'augmenter la production quotidienne de 432.000 XNUMX barils en juillet, comme cela avait été décidé précédemment pour juin et mai.
Avant la réunion, le G7 a appelé le cartel de l'Opep à prendre ses responsabilités dans la lutte contre les coûts énergétiques élevés. Cela augmente la pression, même si l'on ne s'attend pas à ce que le robinet d'huile s'ouvre grand. Après tout, les pays de l’OPEP profitent des prix élevés du pétrole. La Russie notamment, pour financer la guerre en Ukraine, alors que l’économie de ce pays risque d’en subir un coup dur.