Le contrat de blé de septembre a clôturé la dernière séance de négociation sur la CBoT à 8.17 $ le boisseau. C'est 3,5% de plus que la veille. L'incertitude concernant les exportations de céréales de l'Ukraine reste un facteur important, notamment sur le marché du blé. Le PDG de l'ONU, Martin Griffiths, a déclaré hier (jeudi 28 juillet) qu'il espérait que la première cargaison de céréales en provenance d'un port ukrainien de la mer Noire pourrait être exportée dès vendredi. Mais des détails cruciaux pour le passage en toute sécurité des navires doivent encore être réglés. Selon Griffiths, les représentants militaires turcs, russes et ukrainiens travaillent avec l'ONU à Istanbul sur les procédures opérationnelles standard pour l'accord que les quatre parties ont signé vendredi dernier.
Le marché a du mal à comprendre comment fixer le prix face à l’incertitude entourant les exportations de céréales de la région de la mer Noire. Après deux semaines de tendance essentiellement baissière, la baisse s'est stabilisée cette semaine. Dans une fourchette relativement étroite, le prix a principalement évolué latéralement ces derniers jours en prévision des premiers navires en provenance d'Ukraine.
La hausse des cotations du soja sur la CBoT s'est également poursuivie lors de la dernière séance de bourse. Le contrat d'août s'est clôturé à 16.09,25 $ le boisseau. Le marché est en passe de clôturer cette semaine près de 10 % plus haut que le cours d'ouverture du début de la semaine.
Le maïs connaît également une dynamique haussière. Lors de la dernière séance de bourse, le CBoT a clôturé à 6.15 $ le boisseau, en hausse de 2,2 % par rapport à la clôture précédente. Le prix du maïs a augmenté de plus de 9 % cette semaine. Il s’agit de la plus forte hausse des prix en une semaine depuis mars.
La météo aux États-Unis est à l’origine du rallye maïs-soja cette semaine. Les prévisions de temps chaud et sec pour les carburants du Midwest suscitent des doutes. Cela ne préoccupe pas seulement les agriculteurs, mais aussi les commerçants et les spéculateurs. Selon certains analystes, la hausse des prix du maïs et du soja fait également augmenter en partie le prix du blé.
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