Les prix du blé à la CBoT ont reculé lors de la dernière séance de bourse avant le week-end, clôturant à 8.07,75 dollars le boisseau. C'est 1,1% de moins que la clôture d'un jour plus tôt. Selon les traders, la baisse des prix du CBoT est principalement due aux développements en mer Noire. Des mesures semblent être prises pour relancer réellement les exportations via la mer Noire.
Le ministère turc de la Défense a annoncé aujourd'hui (lundi 1er août) que le premier navire chargé de maïs avait quitté Odessa. Il s'agit du premier navire visé par l'accord céréalier conclu vendredi 22 juillet entre la Russie, l'Ukraine, la Turquie et l'ONU. Pendant ce temps, les attaques de missiles russes contre la ville portuaire de Mykolaïv se poursuivent. Le négociant ukrainien en céréales Oleksiy Vadatursky a été tué le week-end dernier. Il a été co-fondateur et directeur de Nibulon, une société de négoce de produits agricoles disposant de sa propre flotte et de ses propres chantiers navals. Les attaques continues contre les villes portuaires ukrainiennes ont conduit plusieurs analystes à douter que des armateurs osent envoyer leurs navires dans les ports. Les navires dont il est question actuellement sont des navires immobilisés depuis le début de la guerre.
Le maïs et le soja ont clôturé la semaine sur une note positive. Le maïs a clôturé vendredi dernier sur le CBoT à 6.16,25 $ le boisseau et le soja à 16,37 $ le boisseau. Le temps chaud et sec dans le Midwest continue de peser sur le marché. Des températures plus élevées sont prévues dans certaines parties du Midwest cette semaine et la pluie est encore à peine prévue. La chaleur survient à un moment de la saison de croissance du maïs et du soja où elle risque très probablement de nuire aux rendements. Cela donne un coup de pouce aux prix à la bourse américaine. Ceci est encore renforcé par les rapports météorologiques en Europe, où la chaleur et la sécheresse sont également répandues. Le bulletin Mars estimait déjà que la récolte de maïs de l'UE était inférieure de 8 % à la moyenne quinquennale. La semaine dernière, l'agence de marché FranceAgriMer a réduit à 68 % les surfaces en maïs classées bonnes ou excellentes. C'était 75 % une semaine plus tôt et 83 % la semaine précédente. En France aussi, la sécheresse et la chaleur ravagent les parcelles.
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