Après le débat parlementaire d'hier (mardi 23 août), une crise ministérielle n'a pas été évitée, mais a été reportée. Les partis de la coalition attendent désormais le résultat du processus de consultation de Johan Remkes. A son tour, il attend le feu vert des organisations agricoles pour un deuxième entretien. Et ils attendent un coup de main du cabinet. Voir le cercle vicieux de l'azote ici.
La première réunion de Remkes avec les organisations agricoles a eu lieu le 5 août. Après retour d'expérience de LTO, cette rencontre a été déclarée un échec par huit organisations agricoles.
La balle est dans l'armoire
Le cabinet souhaite une seconde rencontre avec les organisations paysannes. Ces derniers ont fait savoir que l'espace qui est désormais offert dans le domaine des innovations et basé sur les émissions plutôt que sur les précipitations n'est pas suffisant. Un mouvement est nécessaire en termes de délai, d'objectifs et de valeur de dépôt critique (KDW). Il n'y a pas non plus de solution pour les détecteurs PAS. Le cabinet a promis de fournir une réponse, mais LTO Nederland ne l'a pas encore vue. La balle est donc dans le cabinet, selon LTO.
La deuxième conversation avec les organisations agricoles doit être la dernière conversation dans le processus Remkes. Puis il écrit ses découvertes. Cela portera sur la façon dont il voit le processus, par exemple s'il devrait y avoir une nouvelle série de conversations, et sur le contenu. Même si les agriculteurs ne veulent pas d'une deuxième réunion, Remkes fera son rapport. L'animateur a toujours indiqué qu'il préférerait être prêt en août, a précisé le porte-parole. S'il y a un deuxième entretien, celui-ci devra avoir lieu à court terme (fin août, début septembre). Les conclusions ne tarderont pas non plus.
La mission confiée à Remkes est de "rétablir une relation dans laquelle le contenu et la discussion sur un avenir durable pour les entrepreneurs agricoles et la zone rurale sont centraux". C'est ce qu'indique la lettre que l'animateur a reçue du cabinet et qui a été rendue publique hier (à la demande du député Pieter Omtzigt). Plusieurs membres du cabinet étaient eux-mêmes aux pourparlers. Qu'il ait réussi ou non à sortir de l'impasse ne devrait donc pas être une grande surprise.
Une lettre datée du 1er juillet des ministres Staghouwer et Van der Wal précise que les discussions du modérateur Remkes ne remettent pas en cause les objectifs et les principes de l'accord de coalition. Dans une interview à Algemeen Dagblad, Wopke Hoekstra (pas en tant que membre du cabinet, mais en tant que chef du parti, souligne-t-il) a mis en discussion l'objectif de 50 % de réduction de l'azote d'ici 2030.
"Dans certains cas, il faut plus de temps"
En sa qualité de ministre des Affaires étrangères, Hoekstra s'est exprimé hier soir à la Chambre des représentants. Il a indiqué qu'il avait donné l'interview à la DA dans laquelle il a dit que 2030 n'est pas sacré pour les objectifs d'azote s'est donné comme chef du parti du CDA et que ça 'scours'. Selon lui, "l'accord de coalition est effectivement en place pour le moment" et il n'est pas "complètement chamboulé". "Non, pas du tout. Je dis qu'en tant que CDA, nous soutenons pleinement les objectifs de la nature. Je dis aussi que 2030 est réalisable dans la grande majorité des cas... Je dis aussi qu'il ne faut pas regarder de manière dogmatique et que je peux imaginer que dans certains cas, vous avez besoin de plus de temps."
Selon Hoekstra, ce qu'il a dit sur la valeur critique de dépôt (KDW) - qu'elle devrait être retirée de la loi au plus vite et que l'arrivée rapide d'une autorité écologique est donc essentielle - est conforme à la vision du gouvernement. "Je l'ai dit différemment et j'ai utilisé ma propre formulation, mais il s'agit aussi de vouloir voir en fin de compte comment la conservation est réellement dans les réserves naturelles. Et pour cela, vous avez besoin d'une telle autorité écologique."
Le cabinet attend maintenant les réflexions de Remkes. En attendant, les partenaires de la coalition semblent garder ouverte la possibilité d'allonger (légèrement) le délai des objectifs azotés. Deux motions visant à ne pas canoniser 2030 pour une réduction de 50 % de l'azote et une motion visant à s'en tenir à cette année ont été rejetées par les partis de la coalition à la Chambre hier.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/artikel/10900241/everyone-wacht-op-eachother-in-nitrogen impasse]Tout le monde s'attend dans l'impasse de l'azote[/url]