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"Le Cabinet doit être plus réaliste quant à l'effet de l'achat"

3 Octobre 2022 -Klaas van der Horst

Les attentes concernant un rachat volontaire de fermes pour résoudre la crise de l'azote ne doivent pas être placées trop haut. C'est ce qu'indique l'Agence néerlandaise d'évaluation environnementale (PBL). L'analyse des régimes de départs volontaires antérieurs montre que les budgets n'ont jamais été entièrement dépensés.

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Le PBL le déclare dans le rapport Mettre fin aux élevages. Cette étude tire les enseignements d’une analyse de 25 années de dispositifs de départ volontaire et obligatoire. La différence avec les dispositions précédentes réside dans le fait qu’à l’époque, des montants beaucoup plus faibles étaient réservés aux achats qu’aujourd’hui. Cette fois, le gouvernement consacre des milliards d’euros au rachat d’élevages pour des tâches liées à l’azote, à la nature, au climat et à l’eau. Ces ambitions touchent des milliers d’exploitations agricoles et ne sont pas sans controverse sociale.

Selon le PBL, l'analyse montre que l'utilisation complète des budgets réservés jusqu'en 2030 est « difficilement concevable ». "La prise de conscience de la portée réaliste de cet instrument offre des opportunités pour une politique plus efficace."

L’analyse des précédents dispositifs d’arrêt volontaire, principalement destinés à l’élevage porcin, montre que les budgets consacrés à cet élevage n’ont jamais été entièrement dépensés. Ces programmes volontaires ont permis une réduction du cheptel porcin de 2 à 7 % par an et du cheptel laitier d'environ 1,5 % par an.

L'expropriation peut prendre des années
Les instruments obligatoires, tels que l'expropriation, ont été rarement appliqués dans le passé et, selon le PBL, l'inconvénient est que leur utilisation est soumise à des conditions strictes. Cela rend le résultat de cet effort incertain, alors que les procédures d’appel peuvent prendre des années. Un autre facteur qui limite les programmes d'achats publics est qu'ils ne doivent pas fausser le marché. Il s'agit d'une exigence européenne.

Des milliards de dégâts dus à la crise de l’azote
L'Institut économique pour la construction (BEI) calcule désormais dans le DF que les dégâts causés par la crise de l'azote augmentent et sont désormais estimés entre 14 et 14,5 milliards d'euros pour la construction. Selon le journal, le total des dégâts s'élève désormais à 28 milliards d'euros. C’est cinq fois plus qu’en 2019, lorsque la crise politique autour de l’azote a commencé. Cette estimation n'a pas encore été calculée ou confirmée par d'autres institutions et organisations. 

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