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Après l'anticlimax, Remkes continue sans "perspective"

21 Octobre 2022 -Klaas van der Horst

La déception et le découragement ont donné le ton cette semaine au secteur agricole et agroalimentaire. En termes de contenu, beaucoup étaient d'accord avec le chef du FDF Mark van den Oever, bien que ses paroles ne soient pas toujours les leurs, la position du cabinet ressemblait à un anticlimax. De ce point de vue, tout autant auraient pu être d'accord avec Johan Vollenbroek, qui parlait de « messwork ». Dans notre rubrique hebdomadaire Nitrogen Mood, nous donnons un aperçu de la crise de l'azote à notre manière.

La liste des chargeurs de pointe, qui est venue un peu tranquillement après la position du cabinet, n'était pas non plus un travail de précision. Sur la base de données actuelles et correctes, cette liste aurait été très différente. Peut-être que la liste n'a pas été établie dans cette optique, mais plutôt comme une étude de scénario. Néanmoins, cela ne donne pas l'impression que le gouvernement est au top pour résoudre le problème de l'azote à l'instar de l'histoire dont Johan Remkes a parlé lors de la présentation de son rapport le 5 octobre. Pour l'instant, ce sont de belles paroles pour un emballage vide.

Meilleure liste des chargeurs de pointe
La ministre de l'azote, Christianne van der Wal, qui a d'abord nié l'existence d'une liste avec des charges fiscales maximales, a envoyé une analyse officielle sur les effets possibles des charges fiscales maximales vendredi dernier, après la position du cabinet. Il a également été promis que le RIVM mettrait en ligne une note "d'ici quelques jours" avec une vérification des chiffres et une explication de la manière dont l'ensemble de données précédemment compilé a été créé. Le RIVM ne semble pas non plus accorder la priorité à cela. Il est toujours très attendu.

Un tel sentiment est également présent au sein du groupe d'action agricole Agractie, qui, tout à fait dans la lignée du rapport Remkes (Ce qui est possible), se demande également en trois mots à quel point tout cela est difficile maintenant. Sous le titre "Et ensuite ?" les solutions déjà soutenues sont patiemment portées à nouveau à l'attention. Mais le gouvernement doit le vouloir.

Bataille de directions et anciennes figurines NEMA
La bataille pour les directions n'est clairement pas terminée. Un signe en est un rapport du Financieele Dagblad, qui se fonde sur un « inventaire officiel » de l'ammoniac. Selon cet article, le ministre Van der Wal devrait acheter sept fois plus de chargeurs de pointe que ne le pensait Remkes. Les aviculteurs se sont déjà familiarisés avec ce genre de réflexions. Ils ont constaté que notamment les détenteurs de reproducteurs de poulets de chair sont enregistrés dans le système NEMA pour une norme très ancienne qui n'est plus d'actualité (NEMA = National Emission Model for Agriculture). Souvent toujours avec une norme de 790 grammes d'ammoniac par animal, ce qui serait bon pour la politique lors de l'achat. Et avec des standards comme ça, c'est facile d'arriver à '144 fois Tata Steel', comme dit le FD. Cependant, les émissions réelles de la majorité des entreprises sont beaucoup plus faibles. Souvent 580 grammes et même 100 grammes avec les systèmes d'élevage les plus modernes, comme l'assurent les aviculteurs.

La Chambre des représentants aura bientôt l'occasion de procéder à des ajustements et d'apporter de la clarté. Un débat est imminent sur le rapport Remkes. Mais pour vraiment faire cela, il faut que les partis de la coalition sortent du cadre et s'écartent de l'accord de coalition. Jusqu'à présent, ils ne le font pas.

Politique de presse
La pression sur la politique d'autres secteurs, tels que la construction et l'aviation, est également élevée. Leur lobby génère également une opposition beaucoup moins visible de la part, par exemple, de toutes sortes d'ONG que celui de l'agriculture. Le ministère des Infrastructures et de la Gestion de l'Eau a déjà fait un choix depuis longtemps. Elle a récemment recruté un nouvel expert pour aider Schiphol à obtenir les permis nécessaires. S'il réussit la mission demandée, il y aura moins de place pour des secteurs comme l'agriculture. Le groupe d'action MOB a mis une pression supplémentaire sur la bouilloire cette semaine en exigeant une astreinte au ministère de LNV s'il n'applique pas les permis nature de Schiphol et Eindhoven et Lelystad.

ABN Amro tente également de donner un coup de pouce au cabinet. La banque a déjà calculé combien de réductions d'émissions différentes mesures dans l'élevage laitier apporteront et combien elles coûteront. La banque conseille également au cabinet de mettre en place un système garantissant les réductions d'émissions, comme un bilan des substances facturables.

Lettre de perspective devient lettre agricole
Quelques semaines après le débat sur le rapport Remkes, le débat sur l'ancienne « lettre de perspective » du ministre de LNV est prévu. Elle s'appelle désormais « lettre agricole ». C'est en fait symbolique : Henk Staghouwer a trébuché sur la perspective pour l'agriculteur. Piet Adema donne aussitôt à sa lettre un autre nom.

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Klaas van der Horst

Klaas van der Horst est un passionné du marché laitier et de tout ce qui s'y rapporte. Il recherche les nouvelles et interprète les développements.

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