Avec la mise en place de la nouvelle PAC et du programme d'action de la 7e directive nitrates qui lui est parallèle en 2023, des changements majeurs s'annoncent pour le secteur agricole. Cependant, l'effet exact n'est pas encore clair. Ce qui est clair, c'est que le système qui vient d'être mis en place est très complexe.
L'exécution de la tâche combinée figure en tête de liste des tâches amusantes pour peu d'agriculteurs. Mais oui, cela en fait partie et il y a une belle compensation avec les paiements directs. Remplir le relevé combiné était faisable pour la plupart des agriculteurs, avec ou sans l'aide d'un conseiller. Le système actuel est complètement remanié. Reste à savoir comment cela se passe concrètement, mais nous avons eu un avant-goût peu réjouissant l'été dernier avec le contrôle BTG (contrôle des limites parcellaires).
Pour le dire très succinctement, dans le nouveau système, la prime forfaitaire à l'hectare complétée par une prime au verdissement est abandonnée. L'idée de la nouvelle PAC est que les agriculteurs seront récompensés pour les services sociaux qu'ils fournissent. Il y a quelque chose à dire pour cela, mais le hic, c'est que les agriculteurs devront faire plus pour un prix moins élevé. Sans entrer dans trop de détails, les Pays-Bas ont renforcé cet effet en transférant l'argent destiné aux paiements directs à l'agriculteur (premier pilier) vers le fonds rural (deuxième pilier).
Chaotique
La baisse des compensations n'a pas favorisé l'enthousiasme des agriculteurs pour la nouvelle PAC. En outre, la préparation de la nouvelle PAC et du 7e programme d'action a été pour le moins désordonnée. Il y aurait de la clarté avant l'été afin que les agriculteurs aient suffisamment de temps pour se préparer aux changements de 2023. Cette planification a été abandonnée et les décisions et les décisions finales ont été reportées. Par exemple, jusqu'au 18 novembre la consultation pour les cultures dérobées et les cultures d'hiver encore ouvert dans le cadre du 7e programme d'action. Les choses ne vont pas beaucoup mieux avec la nouvelle PAC. L'élaboration néerlandaise du Plan stratégique national a été approuvée par Bruxelles début octobre et le décret d'application n'a été publié au Journal officiel que le 10 novembre.
Le fait que la montée en puissance ait été tout sauf fluide n'a pas échappé à l'attention du ministre Piet Adema de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire (LNV). "La finalisation tardive du NSP limite le temps de préparation de cette transition que vise la PAC", écrit l'Adema dans un communiqué. lettre au parlement du 14 novembre. « Je me rends compte que cela crée de l'incertitude et de l'inquiétude chez les agriculteurs et les collectivités. Les cultures d'hiver ont peut-être déjà été semées et des commandes de pommes de terre de semence ont déjà été passées. C'est pourquoi je veux voir l'année 2023 comme une période d'apprentissage pour ce nouveau système. Dans la mesure du possible, je veux réfléchir avec les agriculteurs et trouver des solutions si les ajustements du système de la PAC ou leur préparation tardive posent des problèmes. Je m'efforce d'obtenir un maximum de flexibilité à cet égard."
Modèle de revenus
Le fait que le ministre recherche la flexibilité et veuille réfléchir avec le secteur est louable. Ce que le ministre, mais aussi le RVO, menacent d'ignorer, c'est que les règles actuelles sont presque impossibles à suivre pour les personnes extérieures au ministère. Conditions, éco-activités à points et valeurs seuils et éco-primes bronze, argent et or, il faut très bien les étudier si on veut y comprendre quoi que ce soit. Il existe un outil de simulation pour la nouvelle PAC afin que les agriculteurs puissent voir comment cela affectera leur propre exploitation. Les options pour cela sont très limitées. Une version améliorée ne sera pas en ligne avant février au plus tôt. Les webinaires que RVO a organisés ces derniers mois ont également apporté peu de réponses à des questions pratiques. "Cela doit encore être élaboré plus en détail", ou des mots dans le même sens sont souvent passés sous silence. Même les conseillers, qu'ils soient ou non issus d'organisations plus importantes, ne semblent pas encore avoir une compréhension claire de la manière dont (certaines parties de) la nouvelle politique doivent être interprétées. Pour l'agriculteur ordinaire (très instruit), cela menace de devenir un crime de se conformer aux règles en premier lieu, puis de les transmettre correctement au RVO. Esquisser des perspectives et un modèle de revenu pour l'agriculteur est une histoire difficile chez LNV. Le ministère semble avoir beaucoup moins de mal avec un modèle de revenus (supplémentaires) pour les conseillers, étant donné le système complexe avec beaucoup d'extrémités ouvertes qui est maintenant déversé sur le secteur.
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Ceci est une réponse à l'article de Boerenbusiness :
[url = https: // www.boerenbusiness.nl/artikel/10901654/lnv-spekt-met-het-nieuwe-glb-surtout-conseillers]LNV spécifie principalement les conseillers avec le nouveau plafond[/url]
Ne participant pas, au plus paiement de base, le reste va de toute façon à la fiscalité et aux conseillers. Ne faites aucune erreur et vous ne serez pas pénalisé.
Idée...?
l'ensemble du secteur agricole, donc collectivement, tous demandent la norme, c'est fait, et ne demandent aucune prime supplémentaire. Alors FDF, LTO et tous les autres clubs, prenez les devants face à cette monstruosité des conditions