Après la chute brutale de la semaine dernière, le prix du pétrole montre des signes de reprise. Après l'annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d'une augmentation des taux d'intérêt par paliers de 25 points de base pour le moment, le prix du pétrole a augmenté de pas moins de 7 %. Le prix du diesel a également chuté considérablement après la nouvelle pour la première fois depuis longtemps. Pourtant, le rythme de la hausse a été rapidement freiné par les nouvelles en provenance de Chine.
Jeudi 4 mai, le prix du pétrole Brent était au plus bas de la semaine, à 72,50 dollars. Jusqu'au mardi 9 mai, le prix du pétrole est monté à 77,44 dollars, puis a stagné.
En raison des craintes de récession aux États-Unis et de résultats économiques décevants, l'indice de référence Brent a perdu environ 11 % de sa valeur la semaine dernière. Avec une augmentation de plus de 7 %, la majeure partie des pertes a été récupérée. La forte augmentation des jeudi 4 et vendredi 5 mai fait suite à l'annonce selon laquelle la Banque centrale européenne (BCE) a décidé d'augmenter les taux d'intérêt par petites étapes. Parallèlement à cette annonce, l'EVB a procédé à une augmentation des taux d'intérêt de seulement 25 points (0,25 point de pourcentage). Cette décision a surpris les analystes. Étant donné que les taux d'intérêt dans la zone euro, à 4%, ne sont pas encore au niveau des taux d'intérêt américains (5,25%), les analystes s'attendaient à ce qu'il faudra un certain temps avant que la BCE prenne des mesures plus modestes.
En outre, la BCE a exprimé sa conviction que des mesures de 25 points de base à l'avenir suffiraient à ramener l'inflation au niveau souhaité à long terme. Il semble que la BCE commence lentement mais sûrement à équilibrer sa politique agressive de taux d’intérêt. Alors que la BCE a jusqu’à présent choisi d’éradiquer à tout prix une inflation élevée, elle semble rechercher lentement mais sûrement un équilibre qui épargne l’économie. C'est une bonne nouvelle pour le marché pétrolier, car le malaise économique a un impact majeur sur la consommation de pétrole, tant dans les transports que dans l'industrie.
Les données commerciales ralentissent leur hausse
Depuis lundi 8 mai, la hausse des prix du pétrole semble avoir considérablement ralenti. La consommation de pétrole a été inférieure aux prévisions aux États-Unis et en Chine. Les informations sur les marchés américains se sont équilibrées. Selon l'Agence américaine de l'énergie (EIA), les approvisionnements en carburant ont diminué de 3,2 millions de barils. Cela signifie que la consommation de la semaine semble être plus élevée que prévu. L'agence prévoit une baisse de seulement 1,2 million de barils. Cependant, le marché ne semble pas encore s'être engagé dans une consommation accrue, car le raffinage est à la traîne. Les stocks de pétrole brut ont augmenté de 3 millions de barils la semaine dernière, alors que l'agence prévoyait une baisse de 900.000 XNUMX barils.
De plus, la Chine suscite la méfiance. Les données commerciales du gouvernement chinois montrent que les importations de pétrole du pays asiatique ont chuté de 16 % par rapport à mars. Ce résultat confirme les craintes des analystes quant à une industrie chinoise atone. Auparavant, la croissance de l'industrie chinoise s'était révélée inférieure aux prévisions, à 3 %.
Le prix du diesel réagit avec un léger retard au changement de politique de la BCE. Jeudi 4 mai, le prix du diesel était à son plus bas niveau depuis août 2021. De grandes quantités de diesel (à partir de 4.000 106,71 litres) s'échangeaient ce jour-là pour 7 €. A partir du jeudi 3,50 mai, le prix du diesel a augmenté de plus de 10 €. Le mercredi 110,34 mai, le prix du diesel était de XNUMX €.