Le prix du gaz continue de baisser. Pour la première fois depuis l'été 2021, le prix sur la TTF est passé sous la barre des 30 € le mégawattheure. En plus d'un bon débit d'importations de GNL, la morosité de l'économie commence à faire baisser les prix du gaz. Par ailleurs, le G7 a annoncé qu'il allait à nouveau investir dans les infrastructures gazières européennes.
Le prix du gaz a encore baissé cette semaine de plus de 2 €. Mercredi 17 mai, le prix du gaz était au plus haut de la semaine, à 31,95 €. Par la suite, le prix du gaz a baissé presque constamment jusqu’au mardi 23 mai. Ce jour-là, le prix du gaz est tombé à 29,36 €.
Pour la première fois depuis l’été 2021, le prix du gaz est repassé sous la barre des 30 euros. En conséquence, certains analystes concluent que le prix du gaz revient à ce que l'on appelle souvent son « niveau normal ». Les analystes ne font pas ici référence au niveau d’avant-guerre, mais à celui d’avant l’été 2021. Au cours de cette période, le prix du gaz est déjà passé de 15 à 20 euros par mégawattheure à environ 40 à 80 euros.
En particulier, la fluidité des importations de GNL garantit la confiance dans le marché. Contrairement aux attentes des analystes précédents, l’Europe a quand même réussi à importer suffisamment de gaz liquéfié. L’Europe profite de la faible croissance de l’industrie chinoise. Résultat : le gaz destiné au marché chinois est toujours exporté vers l’Europe. Par ailleurs, les analystes se montrent plus optimistes quant à la croissance du marché du GNL aux Etats-Unis. Alors que les experts avaient initialement des doutes quant à la capacité de croissance, la production semble connaître une croissance rapide, notamment aux États-Unis. Certains analystes s’attendent à une croissance du marché américain du GNL allant jusqu’à 25 % dans les années à venir.
Pourtant, la baisse du prix de l’essence n’est pas qu’une bonne nouvelle. La baisse de la note du TTF est directement liée à une économie de plus en plus difficile. Pendant ce temps, la demande de gaz ne reste plus faible en raison des prix élevés du gaz, mais en raison d’une économie atone. Environ 40 % de toutes les économies de gaz aux Pays-Bas ont été réalisées par l'industrie néerlandaise et 12 % du gaz ont été économisées par le secteur agricole, selon les chiffres d'ABN-AMRO. En d’autres termes, plus de la moitié des économies sont directement liées à la diminution de la production néerlandaise. En pratique, ce pourcentage est encore plus élevé, car les économies d'électricité ne sont pas encore incluses dans ce calcul.
Le G7 réintroduit les investissements dans le gaz
Pour maintenir la trajectoire descendante actuelle, le G7 a décidé d’investir massivement dans les infrastructures gazières. Le G7 avait précédemment décidé d’abandonner progressivement les investissements dans les combustibles fossiles en raison de la transition énergétique. Mais maintenant que l'Union européenne reçoit à peine du gaz russe, de nouveaux investissements dans l'approvisionnement en gaz sont nécessaires, selon les pays du G7. Afin de ne pas mettre en danger la transition énergétique, les pays ont convenu de combiner les investissements avec une nouvelle réduction de la demande et une accélération de la transition vers les énergies renouvelables.
L’Agence internationale de l’énergie alerte depuis l’hiver 2022 sur le fait que la production actuelle de GNL à l’échelle internationale est insuffisante pour répondre à long terme à la demande gazière européenne. C'est pourquoi le G7 semble vouloir investir dans la capacité de production et de chargement de gaz liquéfié. L'Allemagne indique également qu'elle investit dans de nouvelles centrales électriques au gaz pour produire de l'électricité. Des travaux sont déjà en cours afin de réduire la consommation de gaz. L’Allemagne souhaite construire les nouvelles centrales électriques de manière à pouvoir traiter de l’hydrogène vert en plus du gaz.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
Le prix du gaz a encore baissé cette semaine de plus de 2 €. Mercredi 17 mai, le prix du gaz était au plus haut de la semaine, à 31,95 €. Par la suite, le prix du gaz a baissé presque constamment jusqu’au mardi 23 mai. Ce jour-là, le prix du gaz est tombé à 29,36 €.
Pour la première fois depuis l’été 2021, le prix du gaz est repassé sous la barre des 30 euros. En conséquence, certains analystes concluent que le prix du gaz revient à ce que l'on appelle souvent son « niveau normal ». Les analystes ne font pas ici référence au niveau d’avant-guerre, mais à celui d’avant l’été 2021. Au cours de cette période, le prix du gaz est déjà passé de 15 à 20 euros par mégawattheure à environ 40 à 80 euros.
En particulier, la fluidité des importations de GNL garantit la confiance dans le marché. Contrairement aux attentes des analystes précédents, l’Europe a quand même réussi à importer suffisamment de gaz liquéfié. L’Europe profite de la faible croissance de l’industrie chinoise. Résultat : le gaz destiné au marché chinois est toujours exporté vers l’Europe. Par ailleurs, les analystes se montrent plus optimistes quant à la croissance du marché du GNL aux Etats-Unis. Alors que les experts avaient initialement des doutes quant à la capacité de croissance, la production semble connaître une croissance rapide, notamment aux États-Unis. Certains analystes s’attendent à une croissance du marché américain du GNL allant jusqu’à 25 % dans les années à venir.
Pourtant, la baisse du prix de l’essence n’est pas qu’une bonne nouvelle. La baisse de la note du TTF est directement liée à une économie de plus en plus difficile. Pendant ce temps, la demande de gaz ne reste plus faible en raison des prix élevés du gaz, mais en raison d’une économie atone. Environ 40 % de toutes les économies de gaz aux Pays-Bas ont été réalisées par l'industrie néerlandaise et 12 % du gaz ont été économisées par le secteur agricole, selon les chiffres d'ABN-AMRO. En d’autres termes, plus de la moitié des économies sont directement liées à la diminution de la production néerlandaise. En pratique, ce pourcentage est encore plus élevé, car les économies d'électricité ne sont pas encore incluses dans ce calcul.
Le G7 réintroduit les investissements dans le gaz
Pour maintenir la trajectoire descendante actuelle, le G7 a décidé d’investir massivement dans les infrastructures gazières. Le G7 avait précédemment décidé d’abandonner progressivement les investissements dans les combustibles fossiles en raison de la transition énergétique. Mais maintenant que l'Union européenne reçoit à peine du gaz russe, de nouveaux investissements dans l'approvisionnement en gaz sont nécessaires, selon les pays du G7. Afin de ne pas mettre en danger la transition énergétique, les pays ont convenu de combiner les investissements avec une nouvelle réduction de la demande et une accélération de la transition vers les énergies renouvelables.
L’Agence internationale de l’énergie alerte depuis l’hiver 2022 sur le fait que la production actuelle de GNL à l’échelle internationale est insuffisante pour répondre à long terme à la demande gazière européenne. C'est pourquoi le G7 semble vouloir investir dans la capacité de production et de chargement de gaz liquéfié. L'Allemagne indique également qu'elle investit dans de nouvelles centrales électriques au gaz pour produire de l'électricité. Des travaux sont déjà en cours afin de réduire la consommation de gaz. L’Allemagne souhaite construire les nouvelles centrales électriques de manière à pouvoir traiter de l’hydrogène vert en plus du gaz.