Une majorité de pays de l'UE ont accepté aujourd'hui la proposition de modification de la loi sur la restauration de la nature. Un changement important est qu'il ne s'agit plus de restaurer un certain pourcentage de tous les habitats, mais un pourcentage de la superficie totale de l'UE. Les Pays-Bas (par l'intermédiaire de la ministre Christianne van der Wal) sont également opposés à la version modifiée.
Les ministres de l'environnement des pays de l'UE ont convenu que les États membres devraient prendre des mesures correctives pour restaurer au moins 2030 % de la superficie totale des habitats terrestres et aquatiques (marins et d'eau douce) dégradés d'ici 30. Dans la proposition originale, ce pourcentage était de 60 % et ne s'appliquait pas à la superficie totale, mais à chaque groupe d'habitats.
Autre changement important, l'interdiction de détérioration a été réduite à une obligation de moyens. Si la loi est adoptée, les États membres ont jusqu'en 2030 pour évaluer l'état de 90 % des habitats terrestres et de 50 % des zones humides. D'ici 2050, l'état de tous les habitats doit être connu.
Intérêts spécifiques
Un autre ajustement est que les plans seront soumis étape par étape jusqu'en 2050 et non en une seule fois pour toute la période. Les États membres peuvent également tenir compte d'intérêts spécifiques. Pour la production d'énergie verte et la défense nationale, une exception peut être faite pour la restauration et/ou la détérioration de la nature. Une nouvelle disposition a également été incluse pour donner un aperçu des ressources financières disponibles de l'UE pour la mise en œuvre des plans.
Auparavant, il y avait beaucoup de résistance à la loi sur la restauration de la nature. La commission de l'agriculture du Parlement européen voté contre. La loi n'est pas encore là. Les négociations se poursuivent sur la loi, qui doit finalement être approuvée par le Conseil et le Parlement européen.
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