En Belgique, le prix de l'hectare de terre agricole a augmenté de près d'un quart en cinq ans. Les prix ont ralenti récemment. Dans certaines provinces, les terres agricoles sont à nouveau légèrement moins chères. C'est ce qu'a rapporté Fednot, l'association professionnelle des notaires, sur la base de données datant du milieu de cette année.
Au cours des six premiers mois de 2023, le prix moyen de l'hectare de terre agricole belge a augmenté de 0,5% à 53.193 €, des rapports pas nourri. L'inflation de 7,7% n'est pas incluse dans ce calcul. L’augmentation des prix était également d’un demi pour cent au premier semestre 2022. Bart van Opstal, porte-parole de Notaris.be, constate que l'incertitude augmente au sein du secteur agricole. En conséquence, le marché foncier se refroidit légèrement.
Un quart plus cher
Si l’on étend le champ d’application à une période de cinq ans, on obtient une image complètement différente. Pendant cette période, les terres agricoles sont devenues plus chères de près d’un quart (23,1 %). Par rapport au taux d'inflation de cette période, l'augmentation s'élève à un taux légèrement plus modéré de 7,5 %. Les terres flamandes ont augmenté en valeur un peu plus que celles de la Wallonie. Ce qui frappe, c’est la grande différence de prix des deux côtés de la frontière linguistique. En Flandre, le marché foncier a augmenté cette année de 1,5% à 63.105 €, tandis qu'en Wallonie le prix moyen des terrains est de 37.000 €. Là, le niveau des prix a baissé de 1,4%. Une différence de prix de plus de 26.000 € entre les deux Länder belges, soit environ 6.000 € de moins il y a cinq ans.
provinces chères
Cet écart dans le niveau des prix peut s’expliquer lorsqu’on regarde la répartition provinciale. À Anvers et en Flandre occidentale, les gens paient beaucoup plus pour les terres agricoles que dans les zones moins densément peuplées. Avec 77.318 35.000 €, cette dernière province est leader en matière de prix fonciers les plus élevés. En Wallonie, c'est dans la province de Liège que l'on paie le plus : 13 XNUMX €. Les prix ont baissé à Namur et dans le Brabant wallon. Cela vaut également pour Anvers, que l'on peut qualifier de spécial. Selon les notaires, il s'agit également d'une correction, compte tenu de la forte augmentation de valeur de XNUMX% l'an dernier.
La différence avec les Pays-Bas est également significative. Le prix des terres agricoles belges est 27% inférieur à celui d'ici, par rapport à cette dernière des chiffres du Cadastre. La taille des lots est également frappante. En moyenne, une parcelle de terre agricole chez nos voisins du sud mesurait 1,1 hectare. Même en Wallonie, la moyenne n'est que de 1,3 hectare. Dans le Brabant flamand et le Limbourg, les parcelles ne font en moyenne qu'un demi-hectare ou un peu plus.
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