La hausse du marché pétrolier se poursuit. Pour le moment, il semble que les prix vont encore augmenter. Car plusieurs institutions renommées, dont l’Agence internationale de l’énergie, ont constaté que le marché se tendait de plus en plus. Même si l’OPEP+ et l’Agence américaine de l’énergie (EIA) ne semblent pas d’accord sur l’ampleur de la pénurie.
Le jeudi 7 septembre, le brut Brent s'échangeait à 89,92 dollars le baril. Depuis, le prix du pétrole n’a cessé d’augmenter. Au moment de la rédaction de cet article (jeudi 14 septembre), le pétrole s'échangeait à 92,29 euros.
Le prix du pétrole est actuellement à son plus haut niveau depuis dix mois. Les prix plus élevés font suite à des rapports de diverses institutions gouvernementales. Selon le cartel pétrolier OPEP+, nous sommes au début d’un marché très atone. Le cartel estime qu’une pénurie mondiale de 2023 millions de barils par jour surviendra au quatrième trimestre 3,3. Le prix du pétrole devrait encore augmenter, d’autant plus que les réserves pétrolières ont été considérablement épuisées au troisième trimestre.
L'Agence internationale de l'énergie confirme également que l'offre diminue rapidement. L'agence (AIE) attribue un manque à gagner d'environ 2,5 millions par jour au déclin de la production du cartel. En revanche, selon l'agence, plusieurs autres producteurs de pétrole, comme les États-Unis, le Brésil et l'Iran, ont augmenté leur production de pétrole. Pourtant, l'évaluation de l'agence ne semble pas si éloignée de celle de l'OPEP. En raison d'une demande mondiale plus élevée, l'impact du quatrième trimestre est fort avec une croissance de 2,2 millions de barils par jour.
USA
Les autorités américaines ont un avis différent. L’Agence américaine de l’énergie (EIA) estime une croissance de la demande plus faible et envisage également une plus forte croissance de la production pétrolière en dehors des pays de l’OPEP+. Sur la base de ces chiffres divergents, la Commission américaine de l'énergie conclut que le déficit est d'environ 230.000 4 barils par jour. Les chiffres de l'organisation concernant l'approvisionnement en pétrole ne semblent pas immédiatement indiquer un marché plus tendu. L'organisation estime que les stocks de pétrole américains ont augmenté de 1,9 millions de barils, alors que le marché s'attendait à une baisse de XNUMX million de barils.
Il ne faut pas s’étonner que les estimations de l’Agence américaine de l’énergie et de l’OPEP+ soient si éloignées. Les intérêts des organisations diffèrent considérablement. Par exemple, alors que l’Arabie saoudite a besoin d’un prix du pétrole d’environ 100 dollars pour payer ses dépenses publiques, Biden a intérêt à ce que le prix de l’essence soit bas. Le prix de l'essence aux États-Unis commence à approcher les 4 dollars le gallon, ce qui pourrait constituer un risque important pour la position de Biden lors des élections de fin 2024.
Parallèlement, le prix du diesel est également en hausse. Jeudi 7 septembre, le diesel s'échangeait à 142,04 euros les 100 litres. Ensuite, le prix du diesel a augmenté de plus de 5 euros. Mardi 12 septembre, le prix du diesel était au plus haut de la semaine, à 147,73 euros. Le mercredi 13 septembre, le cours baisse légèrement à 146,51 €.