La guerre en Israël continue de maintenir les prix du pétrole sous son emprise. Les craintes d’un boycott pétrolier ont provoqué une forte hausse des prix du pétrole cette semaine. En outre, les réserves de pétrole des États-Unis ont augmenté et les États-Unis assouplissent les sanctions contre le pétrole vénézuélien.
Depuis la chute des prix début octobre, le prix du pétrole est de nouveau en hausse constante. Jeudi 12 octobre, le prix du pétrole était à son plus bas niveau de la semaine. Ce jour-là, l’indice de référence Brent s’échangeait à 86 dollars. Jusqu'au mercredi 18 octobre, le prix du pétrole a augmenté de 6,4% à 91,50 dollars.
La guerre au Moyen-Orient maintient une fois de plus les prix du pétrole sous l’emprise. Cette semaine. La hausse des prix était en partie le résultat d’un appel iranien à un embargo pétrolier. On a brièvement craint que l’histoire de 1973 ne se répète. En réponse à la guerre du Kippour, l’OPEP a fermé le robinet du pétrole vers les pays occidentaux, provoquant des pénuries à grande échelle. L’histoire semble désormais incohérente. Jeudi matin (19 novembre), une source anonyme de Reuters a révélé que l'OPEP n'était pas intéressée par un boycott. De plus, l’offre de pétrole russe diminue. Des sources anonymes de Reuters rapportent que les exportations de pétrole dans les ports de l’ouest du pays ont chuté d’environ 300.000 XNUMX barils par jour.
USA
D’un autre côté, les États-Unis lèvent définitivement leurs sanctions contre l’énergie vénézuélienne. Plus tôt cet été, le président Joe Biden a annoncé qu’il allégerait les sanctions contre le Venezuela si le gouvernement et l’opposition parvenaient à un accord sur des élections libres. Si les projets actuels se concrétisent, le gouvernement américain délivrera bientôt des licences pour les importations de pétrole vénézuélien. De cette manière, l’administration Biden semble vouloir augmenter l’offre américaine de pétrole.
La question est de savoir dans quelle mesure cela s’avère être une solution à long terme. Les républicains s'opposent à l'allègement des sanctions. Le parti considère la nouvelle politique comme un moyen de chouchouter un régime hostile et de nier que le prix du pétrole sera substantiellement affecté par l’offre supplémentaire. Les républicains accusent Biden de maintenir le régime du président Maduro en remplissant les caisses du pays. Le rétablissement des sanctions strictes est donc une évidence en cas de succès républicain aux prochaines élections américaines.
En outre, la hausse des prix n’était pas seulement le résultat d’une pression sur l’offre. La semaine dernière, le marché a été très choqué par l'énorme accumulation de stocks de 12,94 millions de barils aux États-Unis. Cette semaine, le marché a corrigé la forte hausse. Les stocks de pétrole brut ont chuté de 4,5 millions de barils. Les stocks d'essence et de diesel ont augmenté ces derniers temps
Jeudi 12 octobre, le diesel était à son plus bas niveau depuis début septembre. De gros lots de diesel d'au moins 4.000 138,33 litres se négociaient pour 143,86 euros au cours de cette période. Le cours a ensuite fortement augmenté jusqu'à 16 € le lundi 141,88 octobre. Depuis, le prix a légèrement baissé à XNUMX €.